Hanoi (VNA) – Lord Price, ministre d’Etat britannique chargé de la politique du commerce, a affirmé le 19 octobre à Hanoi le soutien du Royaume-Uni à l’accord de libre-échange (ALE) entre l’Union européenne (UE) et le Vietnam.
Lord Price, qui s’est entretenu avec le ministre vietnamien de l’Industrie et du Commerce Trân Tuân Anh, a indiqué que son pays pouvait sortir de l’UE mais ne quittait pas l’Europe et qu’il était, dans la coopération commerciale entre l’UE et le Vietnam, le plus grand exporteur.
Le commerce entre le Royaume-Uni et le Vietnam ne cessait de se renforcer pour atteindre 4 milliards de dollars en 2015 et devraient progresser encore dans les temps à venir, selon le ministre britannique.
Le Royaume-Uni veut voir les échanges commerciaux poursuivre leur augmentation et non pas le contraire. Nous voulons éviter un vide, un écart ou un arrêt des activités économique avec le Vietnam dans le contexte de la sortie de l’UE, a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce Trân Tuân Anh a lui affirmé que le Royaume-Uni était toujours un partenaire important du Vietnam, tant dans le commerce que dans l’investissement.
Il a indiqué que les domaines de l’industrie, de l’agriculture du Vietnam présentaient de grandes opportunités aux entreprises étrangères, y compris britanniques, pour booster la coopération bilatérale comme les opérations d’investissement.
Cependant, le ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce a estimé que les organes de gestion des deux pays devraient prendre des actions plus vigoureuses et s’orienter vers la communauté des entreprises afin de matérialiser les engagements conlus.
Les négociations sur l’ALE Vietnam-UE ont été finalisées le premier décembre 2015 et l’accord a été annoncé le premier février 2016 et devrait être effectif en 2018. Il s’agit d’un accord intégral et assurant les intérêts du Vietnam comme ceux de l’UE, avec l’accent mis sur les écarts de niveau de développement.
Les contenus essentiels de cet accord concernent le commerce des marchandises, les règles d’origine, les douanes et la valorisation du commerce, les mesures de garantie de la sécurité alimentaire et de la quarantaine animale et végétale, les barrières techniques dans le commerce, le commerce de services, l’investissement, la défense commerciale.
Ils portent également sur la concurrence, les entreprises publiques, les achats publics, la propriété intellectuelle, le développement durable, la coopération et l’amélioration des capacités, la justice et les institutions. Cet accord se compose aussi de nouvelles approches, plus progressistes, sur le protectionnisme de l’investissement et le règlement des différends dans l’investissement.
Les autres engagements relatifs à l’investissement, la libéralisation du commerce et de services, la propriété intellectuelle…vont permettre aux deux parties d’approcher leur marché et d’assurer leurs intérêts. – VNA