Le réchauffement fait mentir l’ancien calendrier Doï

Dans la culture des Muongs de la province de Hoà Binh, il y a beaucoup d’anciens héritages culturels qui restent préservé, y compris le fameux calendrier Doï dont la précision est mise à rude épreuve par le changement climatique.

Dans la culture des Muongs de la province de HoàBinh, il y a beaucoup d’anciens héritages culturels qui restentpréservé, y compris le fameux calendrier Doï dont la précision est miseà rude épreuve par le changement climatique.

Aujourd'hui seuls quelques chamans ou personnes âgées comprennent etutilisent ce calendrier à la méthode de calcul très étrange. Et leschercheurs se demandent encore quand le calendrier Doï est apparu,quelles sont ses relations avec le calendrier lunaire.

Dans le passé, la communauté Muong de Hoa Binh était divisée en quatrezones: Muong Bi (maintenant district de Tân Lac); Muong Vang(maintenant district de Lac Son), Muong Thàng (actuel district de CaoPhong); Muong Dông (actuel district de Kim Bôi). Le district de MuongBi était considéré comme le plus grand, et c’est là aussi que sontpréservés de nombreux traits anciens de la culture Muong, dont lefameux calendrier Doï.

Le chaman Bùi Van Êu (hameau deMuong Ai, commune de Phong Phu, district de Tân Lac) conserve un anciencalendrier Doï, transmis depuis bien des générations. Selon lui cecalendrier se base sur le cycle de l’étoile Shennong (appelée par lesMuong étoile Doï) pour déterminer les dates de plantation, de pêche,les jours de pluie...

Le calendrier comprend 12 barresde bambou, chacune d'environ 20 cm de long, large de 3 cm et quireprésente un mois. Chaque mois compte 30 jours, divisé en 3 partiesappelées semaines (Haute, Moyenne et Basse semaines). Chaque semaine,il y a 10 lignes symbolisant chacune un jour et ayant leur propre nom.

Le calendrier Doï est considéré comme le calendrier des activités desMuong. La Haute semaine est appelée "Kâl", et les Muongs la choisissentpour organiser des mariages, des inaugurations, la construction d’unenouvelle maison. La Basse semaine comprend les jours néfastes où lalune est absente la nuit. Pendant ces jours, les Muongs mènent peud’activités importantes, de peur d’échouer. Selon eux, les enfants nésdurant la Moyenne semaine seront intelligents. En se basant sur lecycle de l'étoile Doï, les Muongs évaluent les jours fastes ou néfastespour les travaux, les semis, la chasse, la pêche...

Mais, selon eux, le cycle de fonctionnement de l'univers a changé. Avecl'impact du changement climatique sous forme de sécheresses, detempêtes et d’inondations plus fréquentes et plus irrégulières, laprécision du calendrier n’est plus qu’elle était. C'est la raison pourlaquelle aujourd'hui, les Muongs n’utilisent presque plus guère cecalendrier. - AVI

Voir plus

Le Parc national de Côn Dao rejoint la Liste verte de l’UICN

Le Parc national de Côn Dao rejoint la Liste verte de l’UICN

Le Parc national de Con Dao, à Hô Chi Minh-Ville, a officiellement reçu la prestigieuse certification de la Liste verte de l’UICN, devenant ainsi le troisième site protégé du Vietnam et le 101e au monde à obtenir cette reconnaissance internationale pour sa gestion efficace et équitable de la conservation.

Le parc national de Côn Dao a reçu le 29 novembre la prestigieuse certification de la Liste verte de l'UICN, devenant ainsi la troisième aire protégée du Vietnam et la 101e au monde à recevoir cette reconnaissance internationale pour sa gestion efficace et équitable de la conservation. Photo : gracieuseté du parc national de Côn Dao

Le parc national de Côn Dao rejoint la Liste verte de l’UICN

Le parc national de Côn Dao à Hô Chi Minh-Ville a officiellement reçu la prestigieuse certification de la Liste verte de l’UICN, devenant ainsi le troisième site protégé du Vietnam et le 101e au monde à obtenir cette reconnaissance internationale pour sa gestion efficace et équitable de la conservation.

Autrefois, le parc national de Tràm Chim attirait de nombreuses grues à couronne rouge. Photo : VNA

Tram Chim : un modèle de combinaison entre conservation et écotourisme

Le Parc national de Tram Chim, niché au cœur de la commune éponyme, représente l'une des rares zones humides intérieures encore préservées de l'historique Plaine des Joncs (Dông Thap Muoi). Il joue un rôle absolument essentiel dans la préservation de la biodiversité et dans le développement d'un écotourisme durable.