Le photographe "qui capture l’âme de ses modèles"

Une dizaine d’années se sont écoulées depuis que le photographe français Réhahn a décidé de photographier les visages des personnes croisées dans les pays qu’il traversait, dont le Vietnam. Une initiative
Le photographe "qui capture l’âme de ses modèles" ảnh 1Exposition “Héritage précieux” organisée en 2017 au Musée d’ethnographie du Vietnam. Photo : CVN

Hanoi (VNA) - Une dizaine d’années se sont écoulées depuis que le photographe français Réhahn a décidé de photographier les visages des personnes croisées dans les pays qu’il traversait, dont le Vietnam. Une initiative qui lui a permis d’intégrer le cercle très fermé des photographes mondialement connus.

Après plusieurs années à parcourir la bagatelle de 35 pays, Réhahn a décidé en 2011 de poser ses valises à Hôi An, dans la province de Quang Nam (Centre). En l’espace de six ans, il a ouvert son premier musée-galerie dénommé "Héritage précieux",  publié trois albums photo et réalisé plusieurs expositions au Vietnam et à l’étranger. Il est même considéré comme l’un des plus grands portraitistes du monde.

Il est particulièrement connu pour ses portraits du Vietnam, mais aussi de Cuba et de l’Inde ; et les médias le présentent souvent comme le photographe "qui capture l’âme de ses modèles". Il a aussi été l’un des photographes les plus médiatisés ces dernières années avec de nombreux articles sur ces travaux dans des médias internationaux tels que la BBC, le Los Angeles Time, Foto Digital, Travel Live, le Condé Nast Traveler, Elle, Paris Match, Marie-Claire, Esquire, Geo, Forbes…

Un collectionneur d’histoires

"C’est par amour des gens, de la culture en général et des cultures que je me suis mis à voyager", a confié le photographe. C’est en 2007 qu’il met les pieds pour la première fois au Vietnam, dans le cadre d’une association caritative. À la suite d’un périple dans les régions septentrionales où il découvre la diversité des tribus mais aussi la fragilité de leur patrimoine culturel, il se consacre à documenter les 54 groupes ethniques du pays.

Il a voyagé du Nord au Sud, des plaines surchauffées aux hautes montagnes couvertes de brumes une grande partie de l’année. "Mon projet, c’est de faire connaître ces gens-là dans le monde entier. Je veux les valoriser, parce que je pense que c’est la meilleure façon de préserver leur culture. Aujourd’hui encore, ils ont honte de porter des costumes traditionnels, notamment vis-à-vis des gens de la majorité ethnique Kinh", a constaté Réhahn à l’occasion de son exposition dénommée "Héritage précieux" organisée au Musée d’ethnographie en 2017.

"Il est vraiment compliqué d’approcher certaines ethnies minoritaires, a estimé Vo Quang Trong, directeur du Musée d’ethnographie du Vietnam. Certaines ne sont constituées que de 300 à 500 personnes qui vivent isolées sur les flancs de montagnes très difficiles d’accès. Pourtant, Réhahn a réussi à établir avec eux des liens très forts. Il a effectué un travail acharné, et ses photos font désormais partie du patrimoine national". Réhahn a aussi bien profité de la force des réseaux sociaux. Sa page Facebook Réhahn Photography a explosé.

Une longue aventure sous le sceau de la passion

Réhahn a été payé de ses efforts. Trois albums photo, des expositions du Nord au Sud du Vietnam et à l’étranger, une solide réputation aux quatre coins du monde et un musée-galerie au cœur de Hôi An.

Mais son projet ne se limite pas aux clichés. Il a aussi aidé les autorités locales à mettre en valeur l’identité culturelle des ethnies minoritaires. Briu Liêc, de l’ethnie Co Tu, a beaucoup apprécié le travail de Réhahn, notamment ses portraits d’une jeune fille et d’un homme âgé de son ethnie.

"Je suis fier de voir deux photos de Co Tu. Elles nous ont permis de faire sortir de l’anonymat notre ethnie. Nous avons construit une maison commune où sont présentés les particularismes culturels des Co Tu. Et dans l’avenir, un projet visant à protéger l’écriture Co Tu sera aussi mis en place". Selon Réhahn, le plus important pour un portraitiste est de passer du temps avec les gens. Il ne faut jamais oublier que sans le modèle, le photographe n’est rien. Il faut oublier son ego et tout donner au modèle.

"Réhahn est un homme gentil. Il est devenu notre ami. Grâce à lui, tout le monde nous connaît", a confié Bùi Thi Xong, la vieille dame héroïne du célébrissime cliché Hidden Smile (Sourire caché). C’est la photo de Réhahn la plus connue. C’est même devenu une icône du Vietnam et de son travail. Pour sa part, Giàng Thi Ca, venue de Sa Pa (province de Lào Cai), ne cache pas sa fierté de se voir en photo avec son costume traditionnel H’mông.

Les collections de Réhahn ont effectivement fait tomber les barrières culturelles, linguistiques et les préjugés. Son travail aux quatre coins du pays a renforcé ses sentiments envers le Vietnam, qui est pour lui «une source d’inspiration inépuisable».​ -CVN/VNA

Voir plus

Vue de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport, à Busan, en République de Corée. Photo : VNA

Le Vietnam affirme son engagement et son adhésion au Code mondial antidopage

Le président de l’AMA, Witold Bańka, a déclaré que la véritable valeur du sport réside dans l’intégrité et l’équité, et non dans les médailles. Il a appelé à une action mondiale concertée face aux risques croissants liés aux nouvelles technologies, aux substances illicites et à la criminalité organisée transfrontalière.

L'équipe vietnamienne des moins de 22 ans s'entraîne avant son match d'ouverture des 33èmes Jeux d'Asie du Sud-Est. Photo : VFF

L’équipe vietnamienne désignée comme la plus valorisée des SEA Games 33

Le Vietnam est l’équipe la plus précieuse des 33es Jeux d’Asie du Sud-Est (SEA Games 33), avec une valeur marchande estimée à environ 3,5 millions de dollars américains, selon les données de Transfermarkt, un site allemand de statistiques footballistiques spécialisé dans l’évaluation des joueurs.

Un jouet japonais. Au Japon, les omocha ne sont pas seulement un divertissement, mais revêtent également une signification culturelle et symbolique. Photo : Instagram

Découverte de "Omocha : Le monde du jouet moderne japonais"

À Hanoï, la Fondation du Japon a inauguré l'exposition "Omocha : Le monde du jouet moderne japonais", première exposition internationale d'envergure entièrement consacrée au jouet contemporain du Japon. Le Vietnam est également le premier pays à accueillir cette tournée mondiale.

Ils ont hissé le Vietnam au sommet du monde

Ils ont hissé le Vietnam au sommet du monde

Ces dernières années, les pas des Vietnamiens sont apparus dans des endroits que l’on croyait inaccessibles. De l’Everest – le Toit du monde – au K2 – l’une des montagnes les plus inhospitalières de la planète – jusqu’aux régions glacées des deux pôles. Les Vietnamiens inscrivent peu à peu leur nom sur la carte mondiale de l’alpinisme.

Dans le cadre de la visite d’État au Laos du Secrétaire général Tô Lâm, Mme Ngô Phuong Ly, épouse du dirigeant vietnamien, et Mme Naly Sisoulith, épouse du Secrétaire général et Président lao Thongloun Sisoulith, ont présidé le 2 décembre à Vientiane la cérémonie d’ouverture de la Semaine du cinéma vietnamien au Laos ainsi que de l’exposition photographique « Grande amitié Vietnam–Laos ». Photo : VNA

L’épouse du SG Tô Lâm participe aux événements culturels Vietnam – Laos

Dans le cadre de la visite d’État au Laos du Secrétaire général Tô Lâm, Mme Ngô Phuong Ly, épouse du dirigeant vietnamien, et Mme Naly Sisoulith, épouse du Secrétaire général et Président lao Thongloun Sisoulith, ont présidé le 2 décembre à Vientiane la cérémonie d’ouverture de la Semaine du cinéma vietnamien au Laos.

Le Festival de la culture fluviale de Cân Tho 2025 se tiendra au niveau du pont piétonnier et du parc du quai de Ninh Kiêu. Photo: mykhanh.com

Cân Tho vibre aux sons du premier Festival de la culture fluviale

La ville de Cân Tho organisera du 26 décembre 2025 au 1er janvier 2026 au parc du quai de Ninh Kiêu le tout premier festival visant à honorer et à promouvoir la culture fluviale, selon la vice-présidente du Comité populaire de la ville de Cân Tho, Nguyên Thi Ngoc Diêp.