Hanoi (VNA) – L’Institut d’études de l’Asie du Sud-Est (ISEAS) basé à Singapour a estimé que les yeux du monde seraient rivés sur l’Asie du Sud-Est qui continuera à témoigner des incertitudes du fait des rivalités stratégiques entre les grands pays et de leur situation politique intérieure.
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc au 3e Sommet de l’Accord de partenariat économique global régional (RCEP). Photo: VNA
Il y a un intérêt des pays et des régions du monde pour l’Asie du Sud-Est, a prévu le directeur de l’ ISEAS, Choi Shing Kwok, ajoutant qu’en tant que président de l’ASEAN, le Vietnam aura l’opportunité de faire valoir son rôle dirigeant.
Le Vietnam devra également travailler avec les pays membres de l’Accord de Partenariat économique global régional (RCEP) pour convainvre l’Inde à adhérer à ce traité de libre-échange, selon le responsable.
Le 4 novembre, dans le cadre du 35e Sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) à Bangkok, en Thaïlande, dix pays membres du bloc régional et cinq partenaires – l’Australie, la Chine, le Japon, la République de Corée et la Nouvelle-Zélande ont achevé leurs négociations sur le RCEP.
Le Japon a récemment annoncé qu’il ne rejoindrait pas le RCEP sans l’Inde. Par conséquent, ce sera un grand défi pour le Vietnam d’essayer de persuader l’Inde et le Japon de s’en tenir à cet accord.
En 2020, les négociations le Code de conduite (COC) en Mer Orientale entre l’ASEAN et la Chine figurent également haut à l’agenda, et le Vietnam devrait continuer à les faire avancer, a indiqué Choi Shing Kwok.
Si le soutien de la communauté internationale est utile pour désamorcer les tensions en Mer Orientale, les négociations en vue de la signature d’un COC efficace et conforme au droit international sont indispensables pour réglementer les droits et obligations de chaque pays dans cette zone maritime hautement convoitée. – VNA