Le médecin de famille, un modèle à développer
De 2013 à 2015, ce modèle
sera expérimenté dans huit villes et provinces : Hanoi, Hô Chi
Minh-Ville, Hai Phong, Thai Nguyên, Thua Thiên-Huê, Khanh Hoà, Cân Tho,
Tiên Giang. De 2016 à 2020, il sera étendu à l’ensemble du pays.
Ces
huit villes et provinces créeront 80 cabinets de médecins de famille
dont 20 à Hanoi, 30 à Hô Chi Minh-Ville, 5 dans chaque localité
restante. Sous trois formes : cabinet privé, cabinet ayant fonctions
d’infirmerie communale et cabinet annexé à l’hôpital. Le cabinet privé
sera le modèle privilégié.
Les cabinets de médecins de famille
devront satisfaire toutes les conditions en termes de personnel et
d’équipements. Ils devront aussi appliquer l’informatique dans la
gestion des informations sur leurs patients.
Un nouveau métier au Vietnam
Peu
de Vietnamiens connaissent le rôle du médecin de famille. Le médecin
Trinh Van Hiêp, chargé du programme de santé de famille de la Faculté de
médecine Pham Ngoc Thach, à Hô Chi Minh-Ville, a expliqué que le
médecin de famille est « quelqu'un que l'on connaît bien, qui nous
connaît bien, et en qui on a toute confiance. Il traite les membres
d'une même famille depuis leur naissance jusqu’à leur mort. Il est
généraliste et connais toutes sortes de problèmes touchant les patients,
que ce soit des problèmes sociaux, de travail ou physiques. Aussi, si
une personne doit se faire hospitaliser ou consulter un spécialiste, il
s'occupe de l'acheminement. Les spécialistes, eux, s’occupent des tests
plus approfondis».
En plus, les médecins de famille sont
souvent implantés au cœur des quartiers résidentiels, et peuvent se
déplacer si les patients sont trop faibles. Ce contingent de médecins de
famille, chargé des soins initiaux, contribuera efficacement à la lutte
contre la surcharge hospitalière.- AVI