Le culte des Déesses-Mères au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO
Anh Tuan
C’est officiel, les pratiques liées à la croyance viêt en les Déesses-Mères des Trois mondes sont classées sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO depuis le 1er décembre.
Le Comité intergouvernemental de l’UNESCO, réuni à Addis-Abeba, en Éthiopie, vient en effet de reconnaître le culte de la Déesse-Mère comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le culte des Déesses-Mères inclut, entre autres, le rituel hâu dông dans lequel sera présenté le chant châu van. Le rite hâu dông et le chant châu van sont souvent réalisés dans les temples où les saints sont vénérés.
Ce culte est une croyance purement vietnamienne qui puise son origine dans la lutte contre les agresseurs mais aussi contre les caprices de la nature. Il est un musée vivant de la culture vietnamienne.
L’assistante d'un médium dans le rituel hâu dông.
Le médium est l’intermédiaire entre le monde des esprits et le monde réel.
Le chant châu van - médiumnité - est toujours un grand moment dans les rituels du hâu dông.
Les pratiques liées à la croyance viêt en les Déesses-Mères des Trois mondes ont été incrites le premier décembre sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.