Le centre de loisirs tiNiWorld, situé dans le Centrecommercial Aeon Tân Phú, à Hô Chi Minh-Ville, est bondé les week-ends.Dans le secteur appelé «juNo Playland», des centaines d’enfants prennentpart à toutes sortes de jeux, ludiques ou sportifs.
D’unesuperficie de 2.800 m², tiNiWorld est réservé aux enfants de moins de12 ans. L’investisseur est la Compagnie par actions des servicescommerciaux Thiêu Nhi Moi (Nlink).
Au centre de loisirsVietopia, dans le 7e arrondissement, les enfants deviennent pompiers,infirmiers, pilotes... Vietopia, d’une superficie de 22.000 m², estréservé aussi aux enfants de 4 à 14 ans. Un projet financé par des prêtsde la Banque mondiale par le biais de la Compagnie d’investissementfinancier de Hô Chi Minh-Ville (HFIC).
Pour leur part, lescentres de loisirs KizCiti, dans le 4e arrondissement, ou Kizworld, dansle 11e arrondissement, accueillent aussi les week-ends un grand nombrede gamins de 3 à 15-16 ans. Selon les chiffres donnés par ces centres,en moyenne, Kizworld accueille chaque jour environ 700 enfants, tiNiTownde 4.000 à 5.000, et Vietopia, 2.000. Ces centres de loisirs doiventrecruter un grand nombre d’employés, 300 chez Vietopia et 200 à KizCiti.Le prix du ticket varie entre 80 et 220.000 dôngs.
Des bambins de plus en plus exigeants
Leschiffres du Département général des statistiques en 2012 montrent queles enfants de moins de 15 ans représentent 24% de la populationvietnamienne, soit environ 20 millions, dont 1,7 million rien qu’à HôChi Minh-Ville. Selon un représentant de KizCiti, si les centres deloisirs ne manquent pas, ce n'est pas que tous répondent aux besoins desenfants et de leurs parents.
Pour sa part, Thomas J. Ngo,président et directeur général de la compagnie Nlink, estime que lescentres de loisirs de qualité répondant aux besoins des clients sontencore insuffisants. «Il y a seulement cinq années, un espace de loisirsd’une superficie de 300 m², avec des jeux simples, pouvait répondre auxbesoins des enfants, tandis qu’actuellement, ceux de 2.500 m², avec desjeux modernes, ne satisfont pas parfois les attentes des enfants et deleurs parents».
Selon Nguyên Quê Anh, directrice généraleet maître du projet Viettopia, «les besoins de loisirs des enfants sontde plus en plus élevés et leurs exigences aussi». Une vraie difficultépour les investisseurs... -VNA