L'Association du tourisme de l'ASEAN cherche un programme de reouverture des frontieres hinh anh 1Photo d'illustration: AFP


Bangkok (VNA) - L'Association du tourisme de l'ASEAN fera pression pour un programme de réouverture des frontières entre les 10 États membres de l'ASEAN lors de la 24e réunion des ministères du tourisme de l'ASEAN tenue le 4 février.

Mme Mingkwan Metmowlee, présidente de l'Association du tourisme de l'ASEAN (ASEANTA), a déclaré que l'association, qui comprend le secteur privé et les organisations nationales du tourisme des 10 États membres, appellerait à une reprise du tourisme d'ici le premier ou le deuxième trimestre de cette année, l'industrie étant au bord de l'effondrement et a besoin d'actions urgentes, a cité le journal thaïlandais Bangkok Post.

L’ASEANTA suggère à chaque pays de se préparer à la réouverture des frontières en élaborant un cadre régional pour les voyages transfrontaliers, des procédures opérationnelles standard pour l'ensemble de l'écosystème touristique et des lignes directrices sur les tests et la vaccination au cours du premier trimestre.

L'association propose qu'au cours du premier semestre de l'année, les pays d'Asie du Sud-Est commencent par considérer les voyageurs d'affaires de la région, ainsi que ceux de la Chine, du Japon et de la République de Corée, qui sont des partenaires de dialogue de l'ASEAN.

Mme Mingkwan a affirmé que si l'ASEAN pouvait adopter des réglementations plus assouplies, cela pourrait être la première étape pour permettre un flux de touristes étrangers. Comme il y a un pic du taux d'infection dans de nombreux pays, la région peut envisager des accords de voyage de ville à ville dans la phase initiale,  a-t-elle suggéré.

Pour les touristes de divertissement, dix pays membres devraient soutenir la reprise de tous les types de voyages d'ici octobre. La facilitation nécessaire à cette étape comprend les passeports de santé numériques, qui contiendront les registres de vaccination  de chaque voyageur. Un système de passeport de santé numérique adopté par tous les États membres contribuerait à contourner la quarantaine obligatoire et permettrait aux gens de voyager en toute sécurité.

Mme Mingkwan a déclaré que le secteur privé de nombreux pays, tels que le Vietnam, Singapour et la Malaisie, était d'accord avec la proposition de passeport de santé numérique, car certains d'entre eux ont déjà investi dans des mécanismes de traçage numérique des contacts, tels que MyTrace en Malaisie et TraceTogether à Singapour. -VNA