“Sur l’échelle d’appréciation de 0 à 10, nous sommes au niveau supérieur. Rappelez-vous, nous sommes partis de zéro en janvier. Il y a eu un certain nombre d’éléments sur lesquels nous nous sommes accordés et nous devrions absolument avoir un cadre pour entamer sérieusement des négociations sur un code de conduite”, a-t-il indiqué.
Les négociateurs de la Chine et l’ASEAN se sont réunis en Indonésie et au Cambodge durant ces deux derniers mois pour tenter d’élaborer un projet final de code de conduite, qui pourrait être approuvé avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN à Manille en août.
Sur quelque 3,5 millions de kilomètres carrés, la Mer Orientale est au carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial et recèle des hauts-fonds riches en pétrole et en gaz, ainsi que d’importantes ressources halieutiques.
L’ASEAN et la Chine ont signé en 2002 la Déclaration sur la conduite des parties (DOC) en Mer Orientale, dans laquelle les parties s’engagent à faire preuve de retenue et résoudre les différends d’une manière constructive, sans mener des activités susceptibles de compliquer et d’aggraver les différends, au préjudice de la paix et de la stabilité, y compris celle visant à venir s’installer dans les endroits actuellement inhabités comme îles, récifs, bancs de sables et d’autres structures.
Les parties réaffirment également que l’adoption du COC permettra de promouvoir davantage la paix et la stabilité dans la région et s’accordent pour s’efforcer d’atteindre cet objectif. – VNA