Laos-Vietnam : une campagne d’information sur la lutte contre la traite humaine

Une campagne d’information sur la prévention et la lutte contre la traite humaine aux frontières du Vietnam et du Laos a été lancée mardi 15 juillet dans le district de Huong Hoa, province de Quang Tri (Centre).
Une campagned’information sur la prévention et la lutte contre la traite humaine auxfrontières du Vietnam et du Laos a été lancée mardi 15 juillet dans ledistrict de Huong Hoa, province de Quang Tri (Centre).

Cette manifestation est organisée par l’Union des femmes du Vietnam, leComité gouvernemental de la prévention et de la lutte contre lacriminalité, et la Section provinciale de l’Union des femmes du Vietnamde la province de Quang Tri.

Cette campagned’information est une activité s'inscrivant dans l’application del’accord entre les gouvernements des deux pays sur la coopération dansla prévention et la lutte contre la traite humaine.

Lemessage de cette campagne est que chaque personne doit améliorer sesconnaissances et sa responsabilité de respecter la loi sur la préventionet la lutte contre la traite humaine. Il faut que chacun recherche desinformations et acquière un savoir-faire pour se défendre et défendre safamille contre la traite humaine, et participent à la découverte et àla dénonciation des criminels.

S’étendant sur plus de2.000 km, la frontière Vietnam-Laos comprend 7 postes-frontièresinternationaux, 8 postes-frontières principaux et 20 secondaires. Entre2005 et 2013, les provinces vietnamiennes ayant une frontière avec leLaos ont découvert et arrêté 85 affaires de traite humaine impliquant179 criminels et 234 victimes, selon le rapport du Département généralde police contre la criminalité du ministère de la Sécurité publique.-VNAa

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.