La tuberculose est souvent sous-diagnostiquéechez les enfants de la naissance à 15 ans en raison de leur manqued'accès aux services de santé ou parce que les agents de santé qui s'enoccupent sont mal préparés pour reconnaître les signes et les symptômesde la tuberculose dans cette tranche d'âge, selon l’OMS.
Avec une meilleure formation et une harmonisation des différentsprogrammes chargés de dispenser des services de santé aux enfants, lesépisodes morbides graves et les décès dus à la tuberculose pourraientêtre évités chez des milliers d'enfants chaque année, ont déclaré à laveille de la Journée mondiale de la tuberculose, l'Organisationmondiale de la santé (OMS) et le Partenariat Halte à la tuberculose.
La Journée mondiale de lutte contre tuberculose, célébrée chaque annéele 24 mars, commémore la présentation par le Dr Robert Koch à un groupede médecins, en 1882 à Berlin, de sa découverte du bacille de latuberculose, qui a marqué le début des efforts entrepris pourdiagnostiquer et traiter la maladie. Dans ce domaine, l'action de l'OMSvise à réduire de moitié, d'ici 2015, la prévalence et le nombre dedécès.
La Journée mondiale de lutte contre tuberculosea pour but de faire mieux connaître l'épidémie mondiale de tuberculoseet les efforts entrepris pour éliminer la maladie. Un tiers de lapopulation mondiale est aujourd'hui infecté par le bacille tuberculeux.Le Partenariat Halte à la tuberculose, réseau d'organisations et depays qui luttent contre cette maladie, organise cette journée pourmontrer l'ampleur de l'épidémie et présenter les moyens de préventionet de traitement.
“Nous avons fait des progrès enmatière de tuberculose: les taux de mortalité ont baissé de 40% dansl'ensemble par rapport à 1990 et des millions de vie ont été sauvées”,a déclaré le Dr Mario Raviglione, Directeur du Département OMS Halte àla tuberculose. “Mais malheureusement, dans une large mesure, lesenfants ont été oubliés et la tuberculose de l'enfant reste uneépidémie cachée dans la plupart des pays. Le moment est venu d'agir etde s'y attaquer partout.”
La plupart des famillesexposées à la tuberculose vivent dans des conditions de pauvreté,connaissent mal la maladie et ne savent pas comment se faire soigner.Trop souvent, lorsque la tuberculose est diagnostiquée chez un adulte,on ne se préoccupe pas de vérifier que les enfants de la famille nesont pas atteints. Or c'est indispensable car la plupart des enfantscontractent la tuberculose auprès d'un parent ou d'un proche.
Tout enfant vivant dans l'entourage d'un patient tuberculeux et quiprésente une fièvre et un retard de croissance inexpliqué peut avoir lamaladie et son état devrait être évalué par un agent de santé. Ceux quine sont pas malades de la tuberculose devraient être protégés contre lamaladie au moyen d'un traitement préventif par l'isoniazide. Ceux quisont malades devraient être traités.
“Deux centsenfants meurent chaque jour de la tuberculose. Or il en coûterait moinsde 3 cents par jour pour fournir un traitement qui éviterait que lesenfants ne tombent malades et 50 cents par jour pour prodiguer untraitement susceptible de guérir la maladie”, a déclaré le Dr LucicaDitiu, Secrétaire exécutif du Partenariat Halte à la tuberculose.
“Mais avant de pouvoir proposer des mesures de prévention ou untraitement, nous devons savoir quels sont les enfants exposés à latuberculose, et cela nous ne le pourrons que si les gouvernements, lasociété civile et le secteur privé travaillent main dans la main. Àpartir d'aujourd'hui, mettons-nous d'accord: il est inconcevable depermettre qu'un seul enfant succombe à la tuberculose”, a-t-il conclu.- AVI

Les ministres des AE et de l'Économie de l'ASEAN se réuniront pour aborder les mutations économiques mondiales
Les ministres des Affaires étrangères et de l'Économie de l'ASEAN devraient convoquer une réunion conjointe avant le 47e sommet de l'ASEAN en octobre prochain, dans le cadre des efforts visant à élaborer une réponse régionale plus coordonnée aux difficultés économiques mondiales croissantes.