Bangkok (VNA) - La Thaïlande doit adhérer à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP), un nouveau bloc de 11 nations du Pacifique sans les Etats-Unis, et au Partenariat économique intégral régional (RCEP) comme moyens de protéger ses intérêts commerciaux, a déclaré le vice-Premier ministre thaïlandais Somkid Jatusripitak.
Si la Thaïlande ne participe pas au CPTPP, le pays perdra des opportunités de commerce et d’investissement, a déclaré M. Somkid cité jeudi 22 mars par la presse thaïlandaise, ajoutant que le Vietnam est un membre du bloc prêt à récolter les bénéfices.
Le ministère thaïlandais du Commerce mène une étude sur ce que la Thaïlande gagnera et perdra dans le cadre de l’accord commercial, a-t-il fait savoir.
Le CPTPP, récemment signé dans la capitale chilienne Santiago, est un des plus importants accords commerciaux mondiaux avec un marché de 499 millions de personnes et un PIB d’environ 10.000 milliards de dollars, soit 13% du PIB mondial.
Ce pact ambitieux est le résultat des négociations menées au cours de l’année dernière par onze pays après le désengagement des Etats-Unis de l’Accord de partenariat transpacifique (TPP) en 2017.
Le ministre thaïlandais du Commerce, Sontirat Sontijirawong, a déclaré au début de ce mois-ci que le gouvernement convoquerait une réunion conjointe avec toutes les parties prenantes avant de déterminer la position de la Thaïlande à l’égard du CPTPP.
Le RCEP, dont les négociations avaient été lancées en 2012, associe les dix pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et leurs partenaires régionaux (Chine, Japon, Australie, Inde, République de Corée, Nouvelle-Zélande). Les pays membres représentent 29% du commerce mondial et ont une population totale de 3,35 milliards d’habitants. – VNA