Hanoi (VNA) – L’organisation Human Rights Watch (HRW) et la chaîne de télévision qatarienne Al Jazeera viennent d’avancer une vieille lapalissade sur la situation des droits de l’homme au Vietnam, notamment la question de liberté d’expression et d’Internet.
Le dernier rapport de HRW publié le 19 juin et le reportage diffusé le 24 juin dernier sur Al Jazeera ont allégué que les "bloggers et défenseurs des droits de l’homme vietnamiens sont molestés". HRW a même énuméré "36 incidents" d’aggressions entre janvier 2015 et avril 2017. Ces descriptions sont en effet basées sur des informations fausses et infondées, et volontairement dénigré les acquis du Vietnam en matière de l’homme, lesquels ont été reconnus par la communauté internationale.
Garantir et promouvoir les droits de l’homme constituent la politique conséquente de l’Etat vietnamien, se conforment à la Constitution et à la législation du Vietnam, ainsi qu’aux conventions internationales auxquelles le pays est partie. De 2014 à 2016, des dizaines de documents importants relatifs aux droits de l’homme, du citoyen ont été adoptés pour concrétiser les dispositions de sa Constitution de 2013.
Qui plus est, dans l’élaboration des lois, le Vietnam s’inspire souvent des conventions internationales auxquelles il a adhéré : la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; la Convention relative aux droits des personnes handicapées ; et 7 conventions clés sur 9 de l’ONU.
Le Vietnam a activement réalisé ses obligations et engagements internationaux en tant que membre du Conseil économique et social (ECOSOC) pour le mandat 2016-2018, du conseil exécutif de l’UNESCO pour le mandat 2015-2019, et apporté ses contributions actives et responsables à la Commission intergouvernemental de l’ASEAN sur les droits de l’homme (AICHR).
Les réalisations importantes en matière de droit de l’homme s’illustrent aussi de manière vivante au travers des efforts pour améliorer les conditions de vie et le bien-être de la population, dont un produit intérieur brut per capita de 1.900 dollars en 2013 à 2.215 dollars en 2016, un nombre croissant des bénéficiaires d’allocations sociales et de couverture santé, une croissance exponentielle d’Internet avec environ 50 millions d’internautes ou 52% de la population vietnamienne, 35 millions de facebookers ou un tiers de la population vietnamienne.
L’indice de développement humain et la santé publique n’ont cessé de s’améliorer, notamment au regard des enfants, personnes démunies et membres des ethnies minoritaires, permettant au Vietnam d’accomplir, avant terme, tous les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés pour 2015, ce qui lui a valu le prix d’excellence en matière de réduction de la pauvreté décerné par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
Dans le monde, aucun pays ne peut se targuer d’attribuer à ses citoyens une liberté d’expression absolue. Personne ne peut dire tout et n’importe quoi, cette liberté étant ordinairement soumise à des règlementations strictes.
Dans l’esprit fondamental des conventions internationales précitées, au Vietnam, tout citoyen a le droit d’exprimer ses opinions, mais il doit le faire dans le cadre de la loi, sans enfreindre les intérêts d’autrui ou de la nation. La loi vietnamienne respecte et protège les libertés démocratiques dont celle d’expression des citoyens. Mais l’Etat est décidé à punir toutes infractions à la loi, tous abus ayant pour conséquence de transgresser les droits et les intérêts légitimes d’autrui et de la nation.
Il est paradoxal que constater que HRW et Al Jazeera pourraient soutenir qu’avoir la liberté d’expression revient à pourvoir "changer du blanc en noir". La lecture du rapport de HRW et le visionnage du reportage d’Al Jazeera laissent donc un sentiment de malaise, tant le dénigrement apparaît injuste et de peu de respect vis-à-vis de la reconnaissance internationale des acquis du Vietnam en matière de droit de l’homme. – VNA