La première filature polyester du Nord, d'une capacité de 175.000 tonnes d'étoupes et de fibres synthétiques par an, a été mise en service en juillet 2011 dans la zone industrielle de Dinh Vu, ville portuaire de Hai Phong.

Le maître d’ouvrage est la Compagnie par actions de pétrochimie et de production de fibres synthétiques PetroVietnam-Vinatex Dinh Vu (PVTex). D'un coût d'investissement de près de 325 millions de dollars, cette usine couvre 15 ha.

Elle assure un approvisionnement stable en matières premières stable pour l’industrie textile nationale. De plus, elle joue un rôle important dans la création d’emplois et l’impulsion de l’industrialisation et de la modernisation à Hai Phong.

Cette usine est la plus grande du genre au Vietnam. La matière première est le PTA (Purified Terephthalic Acid) et MEG (Monoethylenglycol) et TiO2 (dioxyde de titane).

La production de fibres de polyester contribue à créer des cycles de production fermés dans l'industrie pétrolière. L’usine a une signification importante non seulement pour l’industrie textile, mais aussi pour le développement de l'industrie pétrolière et de gaz, un secteur économique clé du pays.

Alimentée en matières premières par la raffinerie de Dung Quât et équipée d’une chaîne de production ultra-moderne, l’usine, d'une capacité de 175 .000 tonnes d'étoupes et de fibres synthétique par an, répondra à 40 % des besoins en matières premières de l'industrie textile nationale.

Selon la stratégie de développement, PV TEX fournira ses produits aux entreprises du Groupe du textile-habillement du Vietnam (partenaire qui représente 80% des clients domestiques), aux entreprises à capital 100% étranger et pour l'exportation. Pour accroître la compétitivité de ses produits, PV TEX a construit une nouvelle usine à Phu Bai d’un montant d’investissement de 140 milliards de dongs.

La filature polyester de Dinh Vu a autant un rôle économique que social. Actuellement, le chiffre d’affaires de l’usine est d’environ 300 millions de dollars/an et elle reverse au budget de l'État 30 millions de dollars par an. L'usine a également créé des emplois stables pour plus de 600 ouvriers locaux. – AVI