Partis du centre de Hô Chi Minh-Ville, nous sommes allés au port de Cân Thanh pour prendre le bateau vers la commune de Thanh An. Prix du billet: 10.000 dongs. On compte cinq allers-retours par jour. La traversée dure 40 minutes. Entourée de mangrove et de brise-lames, Thanh An s’étend sur 131 km². C’était autrefois une porte d’entrée de l’ancien Saïgon – Gia Dinh. Peuplée de 5.000 habitants, elle se compose de trois hameaux: Thanh Hoà, Thanh Binh et Thiêng Liêng. Les habitants vivent de la pêche, de la saliculture et de l’ostréiculture.
Eau douce, légumes, viande,… sont acheminés du continent. Depuis avril 2015, la commune est alimentée en électricité, ce qui facilite les activités quotidiennes ainsi que la production. Auparavant, l’électricité, qui venait d’un générateur, n’était disponible que quelques heures par jour. Actuellement, les habitants peuvent développer différentes activités économiques : production de sel, élevage et pêche, tourisme,… ce qui leur permet d’améliorer leurs conditions de vie.
Avec une superficie de 400 ha, Thiêng Liêng est une grande zone salicole. Trân Tuyêt Mai, salicultrice, possède 2,5 ha de marais salants: « Grâce à la production de sel, je fais vivre toute ma famille ».
Les week-ends, la commune accueille de nombreux touristes, ravis de déguster des fruits de mer à un prix raisonnable. On leur propose aussi des tournées de pêche en mer, une excursion pour prendre des photos ou découvrir la vie quotidienne des pêcheurs./.
Vietnam illustré/VNA