À l'occasion de la Journée mondiale des océans, la Secrétaire générale adjointe aux affaires juridiques des Nations Unies, Patricia O'Brien, a rappelé lundi devant l'Assemblée générale que 2012 avait marqué le 30 e anniversaire de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer ( CNUDM ) .

En 2008, l'Assemblée générale avait proclamé le 8 juin comme Journée mondiale des océans, qui a cette année pour thème "Océans et population". À New York, l'Empire State Building a été illuminé à cette occasion en blanc, bleu et violet, tandis que la Poste des Nations unies a émis un timbre commémoratif.

«Le rôle de la Convention est plus important que jamais», a-t-elle affirmé, en soulignant que la Convention vise à garantir la paix et la sécurité internationales ainsi qu'un développement durable des océans.

Mme O'Brien s'est également réjouie des récentes ratifications de l'Équateur, du Swaziland et du Timor-Leste qui est un pas en avant vers l'objectif de participation universelle à cet instrument juridique international. La Convention compte maintenant 165 ratifications, y compris celle de l'Union européenne.

La Secrétaire générale adjointe de l'ONU a aussi indiqué que la prochaine réunion des États parties sera l'occasion de discuter sur les activités du Tribunal international du droit de la mer, de l'Autorité internationale des fonds marins et de la Commission des limites du plateau continental. Mme O'Brien a salué le travail du Tribunal, en signalant qu'un nombre croissant d'États avaient renvoyé leurs différends devant cette instance.

«Le Tribunal a contribué au développement d'une jurisprudence moderne. L'Autorité internationale des fonds marins continue à administrer les ressources dans ce domaine et a, notamment, adopté des recommandations sur l'exploitation d'encroûtements cobaltifères de ferromanganèse », a souligné Mme O'Brien.

Le volume croissant du travail de la Commission des limites du plateau continental a fait l'objet de discussions animées lors de la dernière Réunion, a-t-elle ensuite rappelé, en précisant que la Commission avait décidé d'organiser trois sessions de sept semaines en 2013. - VNA