Dans les villages de métiers, il reste encorequelques foyers qui perpétuent le métier traditionnel. «Le point decroix est une nouvelle mode au sein de la jeunesse vietnamienne.Plusieurs personnes aiment ce genre de tableau en broderie. La broderiefait main n’est plus très appréciée, donc le prix des tableauxtraditionnels est très bas», a expliqué Bùi Lê Thuân, du village de QuâtDông. ''Aujourd’hui, les gens changent de métier'', a-t-il ajouté.
«Les ateliers de broderie se transforment aujourd’hui en atelier demécanique ou en bazar. Avec plus de 40 ans dans le métier, je gagneseulement de 90.000 à 100.000 dôngs par jour pour 9 heures de travail», aconfié Mme Thoa du village de Nguyên Bi.
Le village debroderies traditionnelles se perd peu à peu. Au contraire, les magasinsde tableaux brodés au point croix ont de plus en plus d’activités.Trouver un tableau brodé fait main devient rare, mais en point de croix,c’est très facile.
Le prix d’un tableau brodé ''desquatre saisons'' fait main est de 1,8 million de dôngs. Le même en pointde croix est de quatre millions. La valeur du point de croixaujourd’hui est supérieure à celle de la broderie traditionnelle,indique la propriétaire de la boutique de tableaux Thu Diêu, dans lechef-lieu de Thuong Tin. Nombre de personnes ont adopté ce second métiercar il est bien plus rentable. «Une technique, certes, simple, mais quipermet de très nombreux motifs», a précisé une vendeuse.
Il est difficile aujourd’hui de sauver ce métier traditionnel : lacréation d’un tableau nécessite plusieurs étapes exigeant beaucoup detravail, de précision et de minutie pour, finalement, n’obtenir que defaibles revenus. -VNA

Caoutchouc vietnamien : vers une chaîne d’approvisionnement durable et conforme au RDUE
Pour atteindre son objectif d’exportations de caoutchouc de 3,3 milliards de dollars en 2025, soit une baisse de 4,6 % par rapport à 2024, le Vietnam devra générer 2,1 milliards de dollars au second semestre de cette année, selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.