Le ministère vietnamien de la Santé prend des mesures pour éviter la propagation du coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Détails.

Dans le monde, 1.119 personnes sont contaminées par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), dit l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Parmi eux, au moins 423 sont décédées. Le 20 mai, le premier cas de MERS-CoV a été confirmé en Corée du Sud. La personne revenait d’un séjour au Bahreïn.

Pour éviter que des cas se déclarent au Vietnam, le ministère de la Santé a envoyé un télégramme aux autorités des provinces et des villes frontalières. Ce document leur demande de renforcer la prévention contre le MERS-CoV.

Le ministère de la Santé a aussi demandé aux organismes concernés de mettre en place une quarantaine efficace aux frontières. Et ce afin de déceler rapidement les personnes suspectées d’être infectées ou de prendre en charge les malades avérés. Ce dispositif vise en particulier les Vietnamiens qui travailleraient dans des fermes avec des chameaux au Moyen-Orient et qui reviendraient au pays, ainsi que les touristes.

Hôpitaux prêts à réagir

Les hôpitaux et dispensaires doivent être prêts à prendre charge les éventuels malades, tant au niveau du nombre de lits, des médicaments et des zones de mise en quarantaine, afin de limiter les décès. Des efforts doivent également être faits au niveau de la prévention. Notamment pour que la maladie ne se propage pas entre les hôpitaux.

En outre, il est nécessaire de surveiller étroitement les malades souffrant d’infection des voies respiratoires, qui pourraient être causés par le MERS-COV, ainsi que les gens qui reviennent d’un voyage au Moyen-Orient, durant 14 jours après leur retour. Des prises de sang doivent aussi être réalisées et envoyées à l’Institut d’hygiène et d’épidémiologie et à l’Institut Pasteur, qui confirmeront le diagnostic. -CVN/VNA