Lors d'une séance jeudi de la 2e session de la 13e législature de l'Assemblée nationale, plusieurs députés ont proposé au gouvernement d'accorder une priorité à l'investissement dans l'agriculture et les zones rurales.

Concernant la situation socioéconomique en 2011 et le plan de développement socioéconomique pour la période 2011-2015, nombre de députés ont affirmé la signification stratégique de l'édification d'une nouvelle campagne car elle contribue directement à la garantie de la sécurité alimentaire et du développement durable.

Nguyen Quoc Cuong, député de Bac Giang (Nord), a demandé à l'Assemblée nationale de modifier les politiques d'investissement et la législation y afférente, de renouveler la gestion des investissements ainsi que d'employer les modèles contractuels du BOT (bâtir-opérer-transférer) et du BTO (bâtir-transférer-opérer) afin de mieux moderniser les zones rurales.

Il est souhaitable de lier les programmes de construction des infrastructures relevant de l'édification d'une nouvelle campagne avec ceux de réduction de la pauvreté, de formation professionnelle, de création d'emplois, de développement de l'agriculture et de restructuration de l'économie nationale.

Concernant la maîtrise de l'inflation et la stabilisation de l'économie nationale pour atteindre l'objectif d'une croissance de 6,5-7% durant la période 2011-2015 et une hausse de l'Indice des prix à la consommation (IPC) limitée à 5-7% en 2015, les députés ont estimé que la diminution de l'investissement public est particulièrement importante.

La restructuration de l'économie nationale doit d'abord être menée par celle de l'investissement, des entreprises publiques et du marché financier avec, pour ce dernier, une priorité à la réorganisation des banques commerciales du système bancaire national.

S'agissant des politiques de bien-être social, les députés ont souligné que le plan quinquennal de développement socioéconomique doit donner une priorité à la formation professionnelle en tenant compte de la demande du marché de l'emploi, à la mise en oeuvre de politiques d'assurance santé au profit de l'ensemble de la population, au réexamen des politiques d'assistance des groupes devant bénéficier d'une protection sociale, notamment des foyers pauvres et districts démunis.

Lors de ce débat, les députés ont également traité de plusieurs autres questions en matière de santé, d'éducation et de sécurité routière. -AVI