Des diplomates, avocats, humanitaires, entrepreneurs et jeunes se sont réunis lundi lors d'un symposium à Hô Chi Minh-Ville sur le soin, l'aide et la lutte en faveur des victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine.

Selon Truong Trong Nghia, vice-président de la Fédération des avocats du Vietnam, l'impératif est de mettre en oeuvre les mesures pour endiguer la transmission de la dioxine aux enfants, construire des établissements de soin, des écoles et des établissements d'enseignement professionnel pour les victimes de l'agent orange/dioxine. L'important est également d'accélérer les procédés de lutte pour que justice leur soit rendue, a-t-il poursuivi.

A ce jour, bien que le gouvernement américain ne reconnaisse pas encore sa responsabilité juridique dans le problème de l'agent orange au Vietnam, il a avoué partiellement sa responsabilité. Depuis 2010, les Etats-Unis ont avancé un plan d'assistance décennal en faveur des victimes de l'agent orange, d'un budget total de 300 millions de dollars, selon la doctoresse Nguyên Thi Ngoc Phuong, vice-présidente de l'Association des victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA), qui a souligné la volonté de son organisation de poursuivre la lutte pour la justice des victimes. -AVI