Le Manh Ha a demandé le 5 mai au Service municipal desSciences et des Technologies - en coordination avec la Sarl MTV del'environnement urbain de Ho Chi Minh-Ville - d'étudier la possibilitéde construire une usine de traitement par incinération des orduresménagères.
Actuellement, Ho Chi Minh-Ville compte unseul incinérateur de produits ménagers pouvant produire del'électricité, financé par le gouvernement néerlandais. Ainsi, la SarlMTV de l'environnement urbain de Ho Chi Minh-Ville a proposél'initiative de construction d'une autre usine d'une capacité de 1.000tonnes par jour. En effet, les déchets industriels - qui représentent de15 à 20 % des déchets ménagers - sont particulièrement propices àl'incinération pour produire de l'électricité.
LaCompagnie générale de l'électricité de Ho Chi Minh-Ville a indiqué quele prix de l'électricité produite par les déchets ménagers était passé à10 US-cent/kWh cette année, contre 4 US-cent/kWh en 2010, soit le prixde revente le plus cher parmi les autres ressources d'énergiesrenouvelables. En outre, après avoir investi dans un tel projet, lesentreprises bénéficient de plusieurs politiques préférentielles entermes de capitaux, d'impôts, et de foncier correspondant à la décisionN°34 du Premier ministre.
"Chaque jour, la mégapole duSud rejette environ 7.000 tonnes de déchets, et ce chiffre continuerad'augmenter dans les temps à venir", a souligné Le Manh Ha, ajoutant quela production d'électricité à partir de déchets serait la meilleuremesure pour réduire la pollution due aux énergies carbonées.
Par conséquent, les dirigeants de la ville ont confié au Servicemunicipal de l'Industrie et du Commerce la responsabilité d'élaborer lesprogrammes de développement d'électricité à partir des déchets, deréviser le plan de production des énergies renouvelables, dont latransformation des déchets en électricité. Les technologies, les prix,les terrains seront soumis aux recherches de la ville. -VNA
L’irrigation intelligente mise en avant face à la sécheresse croissante
L’agriculture représente encore plus de 80% de la consommation totale d’eau du pays, ce qui exerce une pression croissante sur la sécurité hydrique et la pérennité de la production. Avec des sécheresses prolongées et des pénuries chroniques, le secteur est de plus en plus contraint d’abandonner les pratiques consommatrices d’eau au profit d’une irrigation efficace et résiliente face au changement climatique.