Le Têt du Dragon arrive dans moins d'un moismaintenant. Les arboriculteurs de kumquats sont enthousiastes alors queceux de pêchers sont préoccupés par les fluctuations du climat... Unehausse des prix de 20% à 30% pour ce Têt traditionnel est pressentie.
À ce jour, les 400 pêchers du jardin de Trân Tuân Viêt à Nhât Tân(arrondissement de Tây Hô, Hanoi) ont commencé à pousser bourgeonner."Si le climat est régulier, j'aurai de bons résultats. Mais avec unevingtaine d'années d'expérience, je suis particulièrement inquiet desfluctuations du climat, car les pêchers y sont extrêmement sensibles",a révélé Trân Tuân Viêt.
À son avis, il faut attendrejusqu'à la mi-décembre lunaire afin de pouvoir affirmer si l'on ferades bénéfices ou non. "Cette année, le climat est instable et sonévolution est imprévisible. À cause du froid tardif cette année,certains jardins de pêchers de Nhât Tân se sont épanouis précocement.L'arrivée de cette vague de froid est providentielle parce qu'ellesauve plusieurs jardins de pêchers", a confié M. Tuân Viêt. Etd'ajouter qu'actuellement, la plupart des pêchers de Nhât Tân ontbénéficié d'un assez bon développement mais que le changement de tempsdemeure réellement un "souci" pour les arboriculteurs. "Il y a desannées où les arboriculteurs ont certainement de bons résultats maisd'autres où ils subissent de grandes pertes à cause d'un brusquechangement de temps", a-t-il expliqué.
Partageant sonopinion, plusieurs autres arboriculteurs de Nhât Tân sont soucieux.Beaucoup de propriétaires de jardins des pêchers considèrent la culturede pêchers comme un jeu de hasard où les enjeux évoluent en quelquesjours.
A l'opposé des arboriculteurs des pêchers, ceuxqui cultivent le kumquat sont enthousiastes. "Les kumquats de monjardin commencent à se réveiller. D'ici le Têt lunaire, ils auront desbourgeons. Maintenant, ma tâche est de les arroser et de les embellir",a indiqué Trân Huy Nam, propriétaire d'un jardin de kumquats à Tu Liên(arrondissement de Tây Hô, Hanoi). Plusieurs arboriculteurs de kumquatsde Tu Liên sont satisfaits de l'évolution des choses d'ici le Têtlunaire.
La plupart des propriétaires de jardins depêchers et de kumquats prévoient une augmentation des prix de 20% à 30%pour ce Têt du Dragon. Selon les prévisions, un pêcher d'agrément demoyenne gamme sera entre un et trois millions de dôngs. Pour les piedsséculaires, les prix seront extrêmement élevés, plusieurs dizaines demillions de dôngs jusqu'à plusieurs centaines de millions de dôngs.Pour les kumquats, le moyen de gamme ira de 800.000 dôngs à un et deuxmillions de dôngs. Les grands kumquats destinés aux compagnies oubureaux iront de trois à cinq millions de dôngs, et le kumquat"bonsaï", de cinq à huit millions de dôngs.
Malgré labaisse des superficies de culture, si le climat est favorable, les 40ha actuels de Nhât Tân suffiront aux besoins de la population de Hanoi,a estimé Pham Trong Hiên, propriétaire d'un jardin de pêchers à NhâtTân. Malgré les difficultés de l'économie nationale, bon nombre de genssont prêts à dépenser une importante somme pour de jolis pêchers etkumquats. Pour les Vietnamiens, pêcher et kumquat expriment le bonheuret la prospérité au seuil de la nouvelle année. Investir une sommeimportante pour des pieds originaux ne pose aucun état d'âme à nombrede personnes.
Ces dernières années, louer un pêcher ouun kumquat est une tendance qui se développe graduellement. Elles leslouent durant la période du Têt et celle-ci passée, elles lesrestituent à leur propriétaire. Cette année, de 60% à 80% des pieds depêchers chers de Nhât Tân sont ainsi loués avec un coût équivalent à80% d'une vente : les pêchers précieux sont de plus en plus rares etles arboriculteurs ne veulent pas les vendre, alors que par ailleurs,les gens ne souhaitent pas les acheter faute de techniques de soin.Aussi, la location est-elle une solution idéale pour tous. -AVI

DK1 - des “forteresses d’acier” sur le plateau continental
Au large des côtes vietnamiennes, là où l'horizon se confond avec l'immensité océanique, se dressent depuis 36 ans les plateformes DK1, véritables «forteresses d'acier» ancrées sur le plateau continental sud du Vietnam. Ces structures imposantes, construites en 1989, abritent les soldats du Bataillon DK1 de la deuxième zone maritime, gardiens silencieux de la souveraineté nationale.