«À environ un mois et demi du Têt lunaire Giap ngo (le Cheval), lesentreprises de confiserie domestiques implantées dans la capitale Hanoise préparent à fournir sur le marché environ 28.950 tonnes de fruitsconfis, biscuits, bonbons et plus de 17 millions de litres de lait pourrépondre à la boulimie d’achat des consommateurs à la fin de l’année»,selon Nguyên Thi Nhu Mai, vice-directrice du Service municipal del’industrie et du commerce.
Cette année, les producteursdomestiques ont décidé d’augmenter leur production tout en veillant àaméliorer la qualité afin de s'assurer de la confiance des consommateurset de mieux concurrencer leurs homologues étrangers. La société paractions de la confiserie de Hanoi a lancé par exemple un nouveau produitprésenté dans un écrin en métal, vendu 82.000 dôngs quels que soientles fruits que l’on y trouve.
Outre les saveurstraditionnelles, les producteurs ont pris l'initiative de créer desnouveautés aux senteurs exotiques visant à répondre aux exigences desclients pendant la campagne du Têt.
Cette année, lescours de la plupart des matières premières ont augmenté, avec desrépercussions sur le prix des produits finis, vendus 10 à 30 % pluschers que l’an dernier (soit environ 15.000 ou 20.000 dôngssupplémentaires par kilo), selon les producteurs de friandises.
Au marché Dông Xuân, les «douceurs» les plus vendues sont les fruitsconfis de mûre, d’abricot de Da Lat, proposés à 60.000 dôngs le kilo.Les produits des établissements spécialisés les plus connus et réputéstels que Hông Lam, Gia Loi (situé dans la rue Hàng Duong) sont mis enrayon à environ 40.000-60.000 dôngs le kilo.
Pourtant,ces dernières années, la tendance des consommateurs a changé.Conséquence de quoi, quelques entreprises ont opté pour une diminutiondu volume produit pour éviter de se retrouver avec des stocksembarrassant une fois la période du Têt traditionnel passée. Il sembleque cette stratégie s’avèrera payante, puisque les producteurs tablentsur une demande 30% moins élevée que les années précédentes à périodeéquivalente.
Les villages de métiers traditionnels ontaussi limité leur production, à l’instar du village de métier deconfiserie Xuân Dinh. Il y a 10 ans, le village abritait une petitecentaine de foyers spécialisés dans la production de fruits confis. Ilsne sont aujourd’hui plus qu’une trentaine.
Pour maintenirle métier traditionnel, les établissements spécialisés de la capitaleprivilégient la qualité et l’emballage - aujourd’hui indispensable dansun monde où l’apparence est reine - mais aussi la publicité afin devanter leurs produits dans les provinces du pays mais aussi àl’étranger. -VNA