Le souhait sinon l'objectif de 30 % au moins defemmes députés à l'Assemblée Nationale (AN) et membres des conseilspopulaires de tous échelons pour le mandat 2011-2016 a été souligné parle ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affairessociales, Mme Nguyen Thi Kim Ngan.
Le ministre a présidé jeudi à Hanoi un colloque consacré à l'élévationdu nombre de femmes au sein de ces institutions, organisé par le Comiténational pour le progrès des femmes.
Dans uneintervention intitulée "La situation actuelle, les positions etpolitiques du Parti et de l'Etat sur la participation des femmes dansla gestion et la direction du pays", Nguyen Thi Kim Ngan a déclaré quele Parti et l'Etat ont promulgué de nombreuses politiques et textesjuridiques pour que plus de femmes participent aux activités politiquesen général, et plus particulièrement au sein de l'AN et des conseilspopulaires de tous échelons.
Ce taux demeure assezfaible actuellement. Le pays a seulement une femme ministre et dixautres vice-ministres. Le taux de celles qui sont président de conseilpopulaire du ressort de la province est de seulement 4,67 %, et pour laprésidence de comité populaire du même ressort, de 1,59 %, a-t-ellecité.
Selon le ministre, le plus grand défi qui se poseen matière d'égalité des sexes sur le plan politique réside dans lesidées préconçues. A cela s'ajoute une réglementation différente enterme d'âge de retraite, de formation, de nomination..., qui limitentégalement la participation des femmes à la vie politique.
Nguyen Thi Kim Ngan a insisté sur le rôle important et décisif de lapresse dans la communication pour changer la conscience de lapopulation en matière d'égalité des sexes ainsi que sur le rôle, laposition et les contributions des femmes à la gestion et à la directiondes institutions du pays.
Elle a demandé à la presse derenforcer la communication sur une meilleure participation des femmes,notamment au sein de l'AN et des conseils populaires de tous échelons.-AVI
📝 Édito: La liberté d’expression et de la presse n’est pas un prétexte pour saboter la nation ou semer la haine
Du point de vue du droit international et du droit vietnamien, il est essentiel de reconnaître clairement que les actes commis par des individus tels que Lê Trung Khoa et Nguyên Van Dài ne relèvent pas du champ d’application de la liberté d’expression ni de la liberté de la presse.
