Le vice-président de la Commission des affaires sociales de l'Assembléenationale du Vietnam, Dang Nhu Loi, a fait remarquer un arsenal completdes textes, mais aussi un manque de moyens pour vérifier la capacitéréelle des entreprises comme leurs commandes.
Selon les chiffres du Département de gestion des travailleurs àl'étranger relevant du ministère du Travail, des Invalides de guerre etdes Affaires sociales (Molisa), seulement 30% des 164 entreprisesautorisées opèrent avec efficacité.
Nombre d'entreprises, dont les contrats sont passés avec lesintermédiaires, peuvent encore faire d'importants progrès dans lagarantie des droits et intérêts légitimes des travailleurs vietnamiensexpatriés et l'amélioration de la transparence de la tarification deservices.
Côté employés, ils se sont peu renseignés sur les protections issues dudroit public, beaucoup manquent de qualifications professionnelles, deconnaissances en langues étrangères, ce qui réduit considérablementleur chance de décrocher un emploi souhaité à l'étranger.
Au diapason, le directeur adjoint du département consulaire duministère des Affaires étrangères, Bui Quôc Thành, a souligné lanécessité d'élever la qualité de la main-d'oeuvre pour pouvoir pénétrerles marchés potentiels.
Le responsable a également proposé de renforcer la protection destravailleurs vietnamiens à l'étranger - ils sont environ 500.000personnes dans 40 pays et territoires - et de les aider à trouver unemploi après leur retour au pays natal.
Nguyên Xuân Vui, directeur d'Airserco, un acteur du secteur, a suggéréau ministère des Affaires étrangères, et au Molisa, de fournir auxentreprises leurs prévisions du marché, et au Molisa de créer un comitéde gestion des travailleurs vietnamiens pour les nouveaux marchés. - AVI