Une exposition de photographies sur la Convention sur l'interdiction des bombes à fragmentation ouvrira ses portes le 6 octobre à Hanoi, sous l'égide de l'ambassade de Norvège à Hanoi et de l'ONG norvégienne NPA.
Selon l'ambassade de Norvège à Hanoi, cette exposition, qui durera jusqu'au 12 octobre, mettra l'accent sur les séquelles des bombes à fragmentation sur l'homme ainsi que les questions posées dans ladite Convention.
A l'heure actuelle, 26 pays dans le monde, dont le Vietnam, subissent encore les lourdes influences de ces bombes à fragmentation datant de la guerre contre les Américains. Celles-ci ont encore été utilisées ces dernières années dans de nombreux théâtres de conflits, par exemple dans les Balkans, en Irak, en Afghanistan, au Liban...
Le gouvernement norvégien est à l'initiative d'un processus visant à l'interdiction à l'échelle internationale des bombes à fragmentation, appelée processus d'Oslo.
En 2008, la convention sur ces armes à sous-munitions a été signée à Oslo, devenant à partir de son entrée en vigueur, le 1er août dernier, une loi internationale. A ce jour, 108 pays ont signé cette convention et 41 pays l'ont ratifiée.
NPA est une ONG spécialisée dans le financement et la consultation technique en matière de déminage et d'élimination des explosifs de guerre, et accorder une aide dans la gestion au niveau national des informations. - AVI