Signature d'un accord de coopération sur le développement des start-ups. Photo: VNA Hanoï (VNA) - « Femmes confiantes pourfaire des affaires » est un prix créé par l'Union des femmes du Vietnam pourencourager les femmes à faire des affaires. La « confiance » est également lepremier critère parmi les quatre qualités morales typiques : « confiance -respect de soi - loyauté - responsabilité » que l'association a choisies pourconstruire l'image de la femme vietnamienne dans la nouvelle ère.
Actuellement, les femmes représentent 50,1 %de la population du Vietnam et 46,7 % de sa main-d'œuvre. Au Vietnam, le nombre d'établissementsdétenus par des femmes représente environ 20 à 24 % des près de 900 000entreprises en activité, soit le taux le plus élevé de l'Asie du Sud-Est.
Le rapport Grant Thorton 2023 indique que lespostes de direction occupés par la plupart des femmes dans les entreprises auVietnam étaient ceux de directrice des ressources humaines (61 %) et dedirectrice financière (44 %). Il s’agit d’un taux élevé en Asie-Pacifique et dans le monde.
Ces dernières années, le Vietnam s'estcontinuellement classé parmi les 10 premiers pays au monde en termes de taux d'occupation par les femmes des postes de direction dans les entreprises. En 2019, ce taux était de 37%, biensupérieur à la moyenne régionale et mondiale. En 2021, il a été porté à 39%, seclassant 3ème mondial et 2ème dans la région Asie-Pacifique (après lesPhilippines). En 2022 et 2023, ce taux était respectivement de 33% et 34%, cequi restait supérieur au niveau moyen de la région et du monde.
Au Vietnam, jusqu'à 68,6 % des femmes chefsd'entreprise sont titulaires d'un diplôme universitaire ou d'une maîtrise enadministration des affaires, contre 71,9 % chez les hommes. Cela prouve quel’écart entre les sexes dans l’éducation et la formation s’est considérablementréduit. Les femmes entrepreneurs possèdent toutes les qualifications nécessairespour gérer des entreprises.
Cependant, la plupart des entreprisesappartenant à des femmes au Vietnam sont de petite ou moyenne envergures, ou des ménagesd’entreprises du secteur économique informel. Ces entreprises sont souventconcentrées dans des secteurs qui emploient de nombreux travailleurs, avec defaibles taux d’adoption des technologies, ce qui entraîne des bénéfices modestes et une faible capacité à résister aux fluctuations économiques.
La position du Vietnam dans les classementsinternationaux en matière d'égalité des sexes en économie montre également queles améliorations récentes en termes de participation des femmes à l'économie nationale se sont largement concentrées sur la quantité, avec peu de changementssur la qualité.
La plupart des activités commerciales desfemmes sont de petite taille et à micro-échelle, principalement dans le secteurcommercial et ont un champ d'activité restreint. En outre, les femmes entrepreneurs disposent de peu decapital et de peu de possibilités d’accéder à des prêts et à un soutienfinancier. Seules 37 % des PME vietnamiennesappartenant à des femmes ont accès aux prêts bancaires, contre 47 % pour cellesappartenant à des hommes.
Le fardeau familial est également l'un desfacteurs qui rendent difficile la création d'uneentreprise par la femme, car elles doivent passer beaucoup de temps avec les membresde la famille et les personnes à charge telles que les personnes âgées et lesenfants.
La nature des femmes fait qu'elles évitentsouvent de prendre des risques dans les affaires, de sorte que les entreprisesont une grande stabilité mais manquent de flexibilité et ratentfacilement des opportunités.
Un facteur qui ne peut être ignoré est lemanque de confiance des femmes lorsqu'elles font des affaires.
Les maîtres Nguyen Thi Thanh Tam et Trinh ThiNhuan de l’Université du Commerce ont proposé au gouvernement et à l'Union desfemmes du Vietnam d’adopter des politiques visant à soutenir les femmes en termes de capitalfinancier et non financier afin de leur offrir des opportunités de création et de gestion d'entreprises.
Le capital non financier est la force interneet la compétitivité permettant aux femmes de se développer et de gérerefficacement leurs entreprises.
Les femmes entrepreneurs doivent recevoirrégulièrement des formations et des connaissances, en termes de planificationd'entreprise, d'administration des affaires, de gestion, de marketing et d'accès au marché, dispensées par desexperts, ont-elles estimé. -VNA