Dans son discours d’ouverture, le présidentde la VASS, le Dr Phan Chi Hiêu, a déclaré que le Vietnam et les pays africainsentretiennent une relation de longue date et se soutiennent toujours, de lalutte pour la libération nationale au processus de développement national.Malgré la pandémie de Covid-19, les échanges entre le Vietnam et les paysafricains ont toujours enregistré une croissance positive.
Les exportations vietnamiennes vers l’Afriquecomprennent les biens industriels (machines de transformation agricole,téléphones, composants de téléphones), les produits agricoles (aliments, café,thé, poivre, fruits de mer) et les produits transformés. À l’inverse, leVietnam importe principalement des matières premières comme le coton, les noixde cajou et le bois d’Afrique. Les biens des deux parties se complètent. Parconséquent, l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA) une fois envigueur, offrira aux produits vietnamiens un avantage concurrentiel pourpénétrer davantage le marché africain, et inversement.
L’ambassadeur d’Algérie au Vietnam,Abdelhamid Boubazine, a déclaré que le commerce bilatéral entre le Vietnam et l’Afriqueavait doublé, passant de 2,52 milliards de dollars en 2010 à 5,5 milliards dedollars en 2022.
Le professeur associé Nguyên Thuong Lang, àl’École de commerce et d’économie internationale de l’Université nationale d’économie,a déclaré que le Vietnam devait pleinement améliorer ses relationstraditionnelles et existantes avec les pays africains, promouvoir laconnectivité des entreprises, accroître les études de marché, les foirescommerciales et les expositions pour exploiter pleinement les opportunitésexistantes et en créer de nouvelles, et prêter attention à la gestion desrisques dans le commerce et l’investissement.
Le Vietnam devrait établir de nouvellesformes de coopération et partager de nouveaux modèles commerciaux etéconomiques tels que le commerce numérique, l’économie circulaire et l’économiedu partage, a-t-il déclaré, ajoutant que le développement de plateformes deconnectivité en ligne peut aider à minimiser les coûts de transaction.
Il est important de se concentrer sur lesforums, les ateliers, les conférences et les échanges pour obtenir desinformations spécifiques sur chaque membre et partenaire externe. Lacollaboration doit être encouragée dans des domaines émergents tels que lesénergies renouvelables, la transformation numérique, l’atténuation duchangement climatique et les initiatives visant à atteindre des émissionsnettes nulles d’ici 2050, a-t-il indiqué.
Au cours de deux séances de l’événement,les délégués ont discuté des solutions pour stimuler les échanges commerciauxvia les plateformes numériques, des grandes orientations des développementséconomiques et des propositions de mécanismes financiers, de politiques et demesures en faveur de projets communs avec l’Afrique.
Jusqu’à présent, 46 pays africains ontofficiellement approuvé l’AfCFTA. Une fois pleinement opérationnelle, l’AfCFTAdeviendra la plus grande zone de libre-échange au monde, englobant un marché de1,3 milliard de personnes et un produit intérieur brut combiné pouvantatteindre 3,4 billions de dollars. – VNA