Des mesures pour compléter les ressources humaines touristiques post-pandémie
Après deux années affectées par la pandémie de COVID-19, le secteur touristique doit faire face à un grave manque de ressources humaines.

Hanoi (VNA) - Après deux années affectées par la pandémie de COVID-19, le secteur touristique doit faire face
à un grave manque de ressources humaines.
Selon les statistiques officielles, le pays comptait 2,5 millions de
personnes travaillant dans le secteur du tourisme en 2019. En 2021, les
travailleurs à temps plein n’étaient que 25% du total de 2020. Environ
30% ont quitté leur poste.
À l’heure de la reprise de l’activité touristique, le secteur doit
retrouver les ressources humaines ayant quitté le tourisme pour travailler dans d’autres domaines.
Cao Thi Ngoc Lan, vice-présidente permanente de l'Association du tourisme du Vietnam, a déclaré que le pays faisait face à une forte pénurie de main-d'œuvre, en particulier pendant les grandes vacances.
Cao Thi Ngoc Lan, vice-présidente permanente de l'Association du tourisme du Vietnam, a déclaré que le pays faisait face à une forte pénurie de main-d'œuvre, en particulier pendant les grandes vacances.
Elle a également souligné une grave pénurie de
personnel hautement qualifié, en particulier pour les postes de direction de
haut niveau. En outre, le déséquilibre de la main-d'œuvre entre
les régions est également un problème, entraînant une faible qualité de service
dans certaines zones à forte croissance du nombre de touristes, a-t-elle
indiqué. Cette industrie a besoin d'environ 485.000
travailleurs pour les installations d'hébergement à l'heure actuelle.
Pendant ce temps, le Vietnam devra ajouter environ 60.000 travailleurs chaque année pour enregistrer
une croissance touristique positive entre 2022 et 2030, a-t-elle ajouté.
Selon l'Administration nationale du tourisme du
Vietnam, les écoles professionnelles et les écoles de tourisme ne sont en
mesure de fournir que 15.000 travailleurs pour le secteur chaque année, et que
la formation de la main-d'œuvre n'a pas répondu à la demande en réalité.
Nguyen Tien Dat, co-fondateur du centre de
formation touristique de Prato, a estimé que la main-d'œuvre existante était
encore faible en compétences professionnelles, en langues étrangères et en
communication, il est donc nécessaire d'engager fortement les agences
publiques, les écoles et les entreprises dans la promotion de la qualité de la
main-d'œuvre.
Le professeur associé et docteur Pham Hong Long, chef
du Département de tourisme de l'Université des sciences sociales et humaines de
Hanoï, a estimé que les cours de formation en tourisme étaient
internationalisés, ce qui serait une tendance à suivre de nombreux établissements de
formation nationaux dans les temps à venir. -VNA