Bien qu’ils soient moins chers,leur qualité est égale à celle des fruits étrangers. "Ces framboisessont cultivées dans l’arrondissement de Duc Trong, dans la province deLâm Dông (Hauts Plateaux du Centre). Comme on en récolte et entransporte à Hô Chi Minh-Ville chaque jour, elles sont très fraîches etfermes. J’y suis allé et j’ai vu les méthodes employées pour la culturede ce fruit. En fait, les framboisiers sont plantés dans des serres detechnologies étrangères, et l’hygiène comme la sécurité alimentairessont parfaitement assurées", explique Anh, de la boutique de fruits HQL,rue numéro 1, quartier Chu Van An de l’arrondissement Binh Thanh de HôChi Minh-Ville.
Selon un représentant du Centre devulgarisation agricole de Lâm Dông, plusieurs agriculteurs desarrondissements de Duc Trong et de Lac Duong sont parvenus à cultiver leframboisier et obtenir plusieurs récoltes dans l’année d’une centainede tonnes de framboises.
Outre les framboises, lesagriculteurs à Lâm Dông cultivent aussi des fraises de Nouvelle-Zélandeet de France. "On en a toute l’année, mais les récoltes les plusimportantes sont celles d’hiver et de printemps", déclare Nguyên ThanhChung, spécialisé dans la fraise néo-zélandaise. Le kilo est vendu à300.000 dôngs, alors que 850gr. de fraises importées est à 550.000dôngs.
La culture des myrtilles est en coursd’expérimentation actuellement, pour s’assurer de la qualité des fruits,leur prix est similaire au fruit importé.
Le seul point faible tient à la taille des fruits, ceux de l’étranger étant plus gros et plus beau. -CVN/VNA

Le Vietnam vise 65 milliards de dollars d’exportations agricoles en 2025
Malgré un contexte mondial instable, marqué notamment par les ajustements tarifaires des États-Unis en début d’année, les exportations vietnamiennes de produits agricoles, sylvicoles et aquatiques ont atteint environ 33,5 milliards de dollars au cours du premier semestre 2025, en hausse de 14,3 % en glissement annuel.