À partir du 30 août et jusqu'à la fin du mois de décembre prochain, le Musée de l'histoire du Vietnam, à Hanoi, accueille une exposition sur les anciennes parures vietnamiennes. Des bijoux originaux présentés au public pour la première fois.

Depuis que le monde est monde, les êtres humains socialement intégrés courent après la beauté. Au Vietnam, durant la période préhistorique, les habitants appartenant aux anciennes cultures savaient déjà fabriquer des parures. À l'époque, ces dernières n'étaient pas qu'un accessoire. Les bijoux étaient utilisés pour marquer l'état civil, comme un objet tutélaire, c'était un symbole de noblesse, une affirmation de la puissance et de la richesse du propriétaire. Ils avaient également une connotation religieuse.
On utilisait alors toutes sortes de matériaux : coquilles de mollusques, os, cornes d'animaux, terre cuite, verre, écailles de tortue marine, pierres et métaux précieux, travaillés et taillés avec créativité et esthétisme, apportant une grande diversité artistique.

C'est donc pour présenter au public vietnamien et étranger les subtilités des techniques de fabrication et leurs significations, ainsi que les valeurs historiques, culturelles et artistiques de ces collections, que le Musée de l'histoire du Vietnam a décidé d'organiser cette exposition.
Cette dernière présente plus d'une centaine d'objets et de bijoux, de la période préhistorique jusqu'au début du XX e siècle. En particulier, les visiteurs auront l'occasion de découvrir une collection de parures royales de la dynastie des Nguyên (1802-1945), de diverses formes et matériaux précieux : or, argent et pierres précieuses.

Bien au-delà de leurs fonctions esthétiques, ces bijoux sont représentatifs d'une époque, et témoignent d'un savoir-faire ancestral développé, d'un sens du beau, d'une grande ingéniosité.

Via cette exposition, le Musée de l'histoire du Vietnam souhaite présenter aux visiteurs les traits et valeurs caractéristiques d'une partie du patrimoine culturel national, conservé précieusement depuis des générations. – VNA