Coronavirus : faut-il renoncer aux études à l’étranger ?

La pandémie de COVID-19 est un véritable coup dur pour ceux qui suivent un cursus à l’étranger ou projettent de le faire. En cette période troublée, faut-il renoncer à des études à l’international ?
Coronavirus : faut-il renoncer aux études à l’étranger ? ảnh 1Ces étudiants vietnamiens sont de retour en Italie pour leurs études malgré la pandémie de COVID-19. Photo : TT/CVN

Hanoï (VNA) - La pandémie de COVID-19 est un véritable coup dur pour ceux qui suivent un cursus à l’étranger ou projettent de le faire. En cette période troublée, faut-il renoncer à des études à l’international ?

La crise sanitaire que nous vivons actuellement implique une restriction sévère des déplacements entre pays. Cela s’applique tout autant aux vacanciers qu’aux étudiants et beaucoup d’entre eux doivent renoncer à leur rêve d’expatriation : comment en effet se projeter dans un pays étranger alors qu’on ne sait pas comment évoluera la situation dans les prochains mois ?

Au Vietnam, qui figure dans le Top 10 mondial en termes de nombre de lycéens et étudiants faisant des études à l’étranger, des milliers de jeunes font face à ce dilemme : partir et prendre le risque d’être contaminé ou rester et renoncer à son rêve d’expatriation.

Carte de résident expirée

À la mi-août 2020, Nguyên Vu Hai, de Hanoï, s’est envolé vers l’Italie pour la rentrée scolaire. Il y séjourne depuis des années et fait actuellement un master de gestion touristique à l’Université de Bergame. Quelques mois plus tôt, le 8 mars, il était de retour au Vietnam afin d’échapper à la pandémie de COVID-19 qui faisait alors des ravages en Italie. Il doit à présent retourner en Italie parce que sa carte de résident permanent est presque expirée. S’il avait été hors du pays plus de six mois, il aurait dû faire une nouvelle demande de visa pour ses études.

"Il faut répondre à des critères très exigeants pour obtenir le visa et la demande  risque d’être refusée. Alors, j’ai décidé de retourner en Italie avant l’expiration de mon visa. Je crains également que le processus soit encore plus compliqué en 2021, voire que l’entrée dans le pays soit impossible", partage-t-il.

Entrer en Italie en cette période troublée est compliquée. Hai a dû prouver qu’il n’était pas atteint par le coronavirus avant d’embarquer. Emirates, l’une des rares compagnies aériennes assurant aujourd’hui la liaison Vietnam - Italie, demande aux passagers un certificat de dépistage du COVID-19. Juste après le débarquement, il a dû se soumettre à de nombreuses procédures et rester confiné deux semaines à domicile. 

Trân Diêm Quynh, qui suit un master en informatique à l’Université de Messine, également en Italie, a aussi décidé d’y retourner avant l’expiration de son visa le 15 septembre. Son établissement permet aux étudiants de suivre les cours à distance ou sur place, en fonction du contexte des étudiants. Elle a bien étudié l’itinéraire de son vol vers l’Italie, dans quel pays ferait-elle escale et pour combien de temps, les papiers demandés lors de l’entrée en Italie, l’obligation de se faire dépister au COVID-19 ou pas. Quynh confie qu’elle a eu peur d’être contaminée à bord de l’avion ou à l’aéroport.

Études à l’étranger, reportées ou annulées ?

Le  fils de Mme Kim Liên a dû annuler son plan de faire des études à l’Institut polytechnique UniLaSalle en France. À la différence des établissements publics dont les frais d’inscription sont bas et qui ne demande le paiement qu’au début des cours, l’inscription dans cet établissement privé a nécessité une avance de 20 à 50% des frais total.

"J’ai déboursé 2.300 euros. Mais comme la pandémie reste très compliquée en Europe, je préfère qu’il poursuive ses études au Vietnam", fait-elle savoir. Avant d’ajouter : "L’établissement a promis de reporter l’inscription à la période d’admission suivante. Mais nous ne comptons plus le laisser aller faire des études à l’étranger. J’ai demandé un remboursement. On préfère perdre de l’argent plutôt que de lui faire prendre des risques". 

Selon Nguyên Phan Bao Thuy, vice-président de l’Union des étudiants vietnamiens en France, fin août est la période de retour des étudiants étrangers en France dont la rentrée a normalement lieu la première quinzaine de septembre. Il est recommandé aux étudiants vietnamiens en France de porter un masque et d’éviter les événements regroupant un grand nombre de participants. - CVN/VNA
 
source

Voir plus

La plateforme DK1/8. Photo: VietnamPlus

DK1 - des “forteresses d’acier” sur le plateau continental

Au large des côtes vietnamiennes, là où l'horizon se confond avec l'immensité océanique, se dressent depuis 36 ans les plateformes DK1, véritables «forteresses d'acier» ancrées sur le plateau continental sud du Vietnam. Ces structures imposantes, construites en 1989, abritent les soldats du Bataillon DK1 de la deuxième zone maritime, gardiens silencieux de la souveraineté nationale.

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Do Hung Viet, et l’ambassadeur des États-Unis au Vietnam, Marc E. Knapper, appuient sur le bouton de mise à feu pour la destruction de bombes et mines à la commune de Huong Tan, district de Huong Hoa, province de Quang Tri, le 2 avril 2025. Photo: VNA

Vietnam–États-Unis : une coopération exemplaire dans le traitement des séquelles de la guerre

L’année 2025 marque le 30e anniversaire de la normalisation des relations bilatérales entre le Vietnam et les États-Unis (1995–2025), ainsi que le 50e anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam (1975–2025). Il s’agit d’une occasion de faire le point sur le chemin parcouru et de renforcer davantage une coopération substantielle, dans laquelle le traitement des séquelles de la guerre constitue l’un des piliers essentiels.

Les médecins militaires stationnés à Da Lat (récif de Ladd) examinent la santé des pêcheurs du bateau de pêche PY 92628TS sinistré. Photo : VNA

La marine secoure cinq pêcheurs échoués au large de Truong Sa

Des officiers et des soldats stationnés à Da Lat (récif de Ladd), zone spéciale de Truong Sa, dans la province de Khanh Hoa, au centre-sud, ont secouru cinq pêcheurs dont le bateau s’était échoué à environ 1,3 mille nautique du récif, selon le commandement de la 4e région navale.

Le Tribunal populaire de Hanoi rend le 11 juillet son verdict concernant 41 accusés dans une importante affaire de corruption impliquant la société immobilière Phuc Son Group JSC et d’anciens hauts fonctionnaires provinciaux. Photo : VNA

Le PDG du groupe Phuc Son condamné à 30 ans de prison dans une grande affaire de corruption

Nguyên Van Hâu, PDG du groupe Phuc Son, a été accusé de versement de pots-de-vin et de violation des règles d’appel d’offres et de comptabilité, ce qui a entraîné de graves conséquences. Il a été condamné à une peine de prison totale de 30 ans : 14 ans pour corruption, neuf ans pour violation des règles d’appel d’offres et sept ans pour irrégularités comptables.

Cérémonie de signature de l’accord à Hanoi, le 10 juillet. Photo : VNA

Les compétences numériques ouvrent la voie aux personnes handicapées

Un accord sur la mise en place d’un programme de coopération global visant à offrir des formations aux compétences numériques, à soutenir l’entrepreneuriat et à créer des emplois durables pour les personnes handicapées dans l’économie numérique a été signé jeudi 10 juillet à Hanoi.

La province de Hâu Giang récompense les familles ayant eu deux filles. Ici, une mère et son bébé lors de la cérémonie tenue le 5 janvier 2023. Photo : VNA

Politiques démographiques : un investissement pour un avenir durable

La Journée mondiale de la population, célébrée annuellement le 11 juillet, met cette année l’accent sur le thème « Donner aux jeunes les moyens de fonder les familles qu’ils souhaitent dans un monde juste et plein d’espoir». Cet événement annuel vise à rappeler à chaque pays et à chaque individu le risque de l'explosion démographique. Ces dernières années, les politiques démographiques et la planification familiale du Vietnam ont grandement contribué au développement socio-économique, en plaçant les droits fondamentaux de l'homme au cœur des politiques publiques.

Matt Jackson, représentant en chef du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) au Vietnam. Photo: VNA

La modification de l’ordonnance sur la population constitue un tournant majeur dans la promotion des droits de l’homme au Vietnam

A l’occasion de la Journée mondiale de la population 2025 (11 juillet), Matt Jackson, représentant en chef du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) au Vietnam, a accordé une interview à l’Agence vietnamienne d’information (VNA) sur l’importance de la Journée mondiale de la population de cette année et sur les actions menées par le Vietnam en la matière.

Hanoï introduit des robots dans les services administratifs. Photo : VNA

Hanoï introduit des robots dans les services administratifs : une initiative innovante depuis la base

Depuis le 1er juillet, en même temps que l’ensemble du pays, Hanoï a officiellement mis en œuvre le modèle d’administration locale à deux niveaux. Au cours des dix premiers jours de fonctionnement, les activités administratives dans les localités se sont déroulées de manière fluide, permettant aux citoyens et aux entreprises d’accomplir rapidement leurs démarches.

Vua A Bang, vice-président du Comité populaire de la province de Diên Biên salue l'organisation de cette visioconférence estimant qu''elle permettra d'explorer de nouvelles pistes de coopération avec la ville de Caen. Photo: baodienbienphu.vn

Diên Biên et Caen posent les bases d’un partenariat prometteur

Une visioconférence a réuni les autorités de la province de Diên Biên, au nord-ouest du Vietnam, et de la ville de Caen, en Normandie, au nord-ouest de la France dans le but d’examiner les perspectives de coopération entre les deux collectivités territoriales. Une réunion jugée fructueuse par les deux parties, qui ont exprimé leur volonté commune d’aller vers un partenariat structuré dans les temps venir.

Procès en première instance. Photo: VNA

Peine exemplaire pour porter atteinte aux intérêts de l'État

Le Tribunal populaire de la province d'An Giang (premier établissement dans le quartier de Long Xuyên) a ouvert le 9 juillet un procès en première instance et condamné Hô Trong Phuc âgé de 17 ans, à un an de prison pour abuser des droits de liberté démocratique et porter atteinte aux intérêts de l'État et aux droits et intérêts légitimes des individus et organisations".