Il s'agit de la première activité du mois de présidence du Conseilde sécurité assumée par le Vietnam. C'est la 2e fois que le pays assumecette responsabilité dans le cadre de son mandat de membre nonpermanent de ce Conseil.
Dans son discours, Pham Gia Khiem a souligné :
"Sur la base de ses expériences dans le règlement des conséquenceslaissées par la guerre pour enregistrer des performances en termes dedéveloppement économique et de garantie des droits des femmes et desenfants reconnues par la communauté internationale, le Vietnam a estiméqu'il faudrait insister sur la suppression des causes profondes desconflits et sur la prévention de ces derniers.
La protection des femmes et des filles doit être couplée à desmesures de promotion de la femme dans le règlement des conflits et lareconstruction, a-t-il ajouté, plaidant pour leur participation dès ledébut du processus de reconstruction.
Il a rappelé que cela suppose un effort global comprenant aussi lareconstruction des structures familiales, ajoutant qu’il faudrait aussiprêter attention aux femmes ayant participé à des activités militaires.
Il a estimé que l'ONU, du fait de ses expériences, a un rôleparticulier à jouer dans la reconstruction, à la demande des États. Ila enfin plaidé pour une coordination étroite entre les Nations Unies etles autres partenaires.
En tant que nation ravagée par la guerre, le Vietnam soutienttoujours les efforts de la communauté internationale pour empêcher lesguerres et défendre la paix, a affirmé le vice-Premier ministre PhamGia Khiem.
Cette orientation a servi de fil directeur au Vietnam dans saparticipation ces deux dernières années au Conseil de sécurité en tantque membre non permanent. Dans cet esprit, le pays est prêt à partagerses expériences et à contribuer aux activités de ce Conseil dans lestemps qui viennent.
Le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1889 élaborée par leVietnam demandant aux Etats membres, aux organismes onusiens, auxdonateurs et à la société civile de faire en sorte que la question del’autonomisation des femmes soit mieux prise en compte dansl’évaluation des besoins et la planification post-conflits.
Conformément à cette résolution, les délégations ont demandé quesoient dégagées les ressources nécessaires pour répondre aux besoinsdes femmes dès la fin des hostilités, l’enjeu étant d’améliorer leuraccès à l’éducation et à la santé. - AVI