"La nouvelle programmation quadriennale de l’AUFen Asie-Pacifique sera centrée sur les institutions plutôt que sur lesindividus", a affirmé Sophie Goedefroit, directrice du BureauAsie-Pacifique de l’AUF, lors la séance d’ouverture de la 11e Conférencegénérale des recteurs des universités membres de l’AUF enAsie-Pacifique (Confrasie), le 23 avril, à Hanoi. Et ce afin derenforcer le réseau universitaire francophone dans la région, pourpermettre son développement.
L’AUF entend aussi rompre avec salogique de «substitution». Il est en effet plus impérieux d’accompagnerles formations dans leur rayonnement plutôt que de continuer à soutenir,par un financement direct, des filières qui ne recrutent plusd’étudiants depuis plusieurs années.
La directrice aégalement souligné la nécessité de renforcer le dialogue entre laConfrasie et la Commission régionale des experts (CRE). Il s’agit doncde favoriser et de développer les relations institutionnelles durablesentre partenaires et de constituer un réseau d’échanges et d’expertisesentre les différents établissements membres de l’agence.
Lanouvelle programmation passe aussi par deux mots : rénover et innover."Cela permet de répondre à une nécessité, voire à une exigence quis’imposent à nous dans le contexte de développement spécifique de larégion, afin de participer de son temps et de créer une francophonieuniversitaire moderne", a précisé Sophie Goedefroit.
Dansson discours, Phoeurng Sackona, présidente de la Confrasie, a affirméque cette dernière est un lieu de rencontre et d’échange des idéesfavorisant le développement du réseau des universités francophones."Pour ce développement, la coopération interuniversitaire et lacoopération scientifique constituent deux supports importants", a-t-elleestimé. Et d’ajouter que le développement de l’AUF dépend du partagedes ressources, des projets entre ses universités membres.
Lerecteur de l’Agence universitaire de la Francophonie, BernardCerquiglini, a relevé le développement de l’AUF. L’agence comprendaujourd’hui plus de 800 universités membres contre 40 à ses débuts.L’AUF se base sur les principes de coopération et de solidarité entreses membres. Ces derniers temps, plusieurs enseignants et étudiants ontd’ailleurs bénéficié d’aides efficaces de cette agence.
Le Vietnam s’oriente vers une intégration universitaire internationale
Dansson discours d’ouverture, le vice-ministre vietnamien de l’Éducation etde la Formation, Bùi Van Ga, a affirmé que le gouvernement vietnamienavait mis en place de nombreuses politiques en faveur du développementde l’éducation supérieure. Il a également souligné les résultats obtenuspar le Vietnam : un système éducatif de plus en plus performant,l’augmentation rapide des offres de formation, l’amélioration de laqualité des programmes éducatifs.
Dans ce contexte,"l’enseignement supérieur vietnamien poursuit sur la voie du renouveau,avec pour objectifs d’atteindre les standards internationaux", a affirméBùi Van Ga. Les universités vietnamiennes assurent une garantie demeilleures conditions favorisant leur intégration à la communautéuniversitaire internationale, a-t-il jugé.
Le Vietnam s’estfixé comme objectif de disposer, en 2020, d’un système éducatifsuffisamment développé pour répondre aux besoins du processusd’industrialisation et de modernisation du pays. Le Vietnam met doncl’accent sur le renforcement de la coopération universitaire et sur larecherche. "Le réseau des institutions de la Confrasie, constitué de 84membres, s’inscrit parfaitement dans cette approche", a apprécié Bùi VanGa. -CVN/VNA