Dans un article publié le 11 mars, ce site a précisé que la conférenceétait placée sous la présidence du professeur Erik Franckx, membre de laCour permanente d'arbitrage. Les participants ont abordé diversesquestions, dont la pêche, la navigation, le règlement des litigesinternationaux.
Concernant la pêche, selon le chef duservice juridique de la Direction générale des affaires maritimes et dela pêche de la Commission européenne, Friedrich Wieland, les ressourcesen Mer Orientale sont surexploitées et appauvries. Pour résoudre ceproblème, il faut une coopération de toutes les parties concernées afind'éviter toute action unilatérale et dans le respect des droitsinternationaux. La crise en Mer Orientale causerait des troubles dans lecommerce maritime ou la navigation internationale, ce qui pourraitinfluencer les intérêts de l'UE dont le quart des produits exportéspassent par cette région.
Les participants ont égalementdiscuté de la ligne en "langue de boeuf" réclamée, officiellement en2009, par la Chine. Tous sont unanimes pour considérer que la "langue deboeuf" manque de bases juridiques et qu'à ce jour, la Chine n'a pufournir de documents juridiques valables appuyant cette ligne. Lesactions chinoises unilatérales dans les zones contestées comme modifierle statu quo pourraient menacer la sécurité de navigation et maritimeainsi que la stabilité de la région. Elles ne seraient pas reconnues parle droit international.
Selon l'article del'epi-agency.com, les juristes ont estimé que si la Convention desNations unies sur le droit de la mer de 1982 n'arrive pas à résoudre lesquestions de souveraineté, la solution passera par des négociationsdiplomatiques, notamment avec le rôle de l'Association des Nations del'Asie du Sud-Est (ASEAN), et l'élaboration du Code de conduite en MerOrientale (COC). Pour les pays concernés comme le Vietnam, lesPhilippines, la Malaisie, l'Indonésie..., il faut bien étudier etcontinuer à invoquer le droit international pour clarifier les points devue et entamer des négociations, dans un esprit d'égalité et sur labase du droit international.
L'article conclut enfin quela Mer Orientale constitue un enjeu stratégique pour les Etats d'Asiedu Sud-Est qui la bordent, mais aussi pour la Chine. Alors que lespériodes de tension accrue succèdent à des moments de relative accalmie,la recherche d'une solution négociée et le règlement des différendsdeviennent de plus en plus crucial. -VNA

La Thaïlande attire d'importants investissements dans les centres de données et les services numériques
Le Conseil des investissements (BOI) de Thaïlande a récemment approuvé des demandes d'investissement d'un montant total de 28,6 milliards de bahts (environ 870 millions de dollars américains) pour des projets dans les secteurs des infrastructures numériques et du tourisme ainsi que des mesures incitatives visant à accroître le contenu local dans la production de véhicules électriques (VE), de véhicules hybrides et d'équipements électriques et électroniques (E&E).