Étaient présents à ce colloque de nombreux érudits russes etl'ambassadeur du Nicaragua en Russie, Joan Ernesto Vasquez Araya, lediplomate de la Chypre Sofoklis Sofokli, outre des étudiantsd'universités russes.
Avec cinq interventions traitantde la question de la Mer Orientale, les participants ont discuté desdifférends territoriaux et en ont analysé les causes, des élémentshistoriques, de la situation actuelle en Mer Orientale, ainsi que desmodalités de règlement de ce problème.
Dans son rapport,le professeur et docteur Dmitry V. Mosyakov, directeur adjoint del'Institut d'Extrême-Orient de l'Académie russe des Sciences, a indiquéles méfaits et les visées de la Chine à travers les récents événementssurvenus dans cette zone maritime. Selon lui, la première solution pourrégler ce problème est que la Chine doit changer sa ligne politique etcoopérer avec ses voisins en tenant compte de leurs intérêts légitimes.Elle doit également chercher et parvenir à une convention conforme audroit international, notamment la convention des Nations Unies sur ledroit de la mer de 1982 (CNUDM).
Dans son interventionde Grigori Lokshin, expert de l'Institut d'Extrême-Orient de l'Académierusse des Sciences, la Chine a publié en mai dernier son premier livreblanc sur la défense chinoise, lequel montre sa volonté de domination dela Mer Orientale. Ce qui explique les agressions directes de la Chine àl'encontre des pays dans la région comme le Vietnam, la Malaisie, lesPhilippines, le Brunei et Taiwan (Chine). Les actes de la Chine ontimmédiatement rencontré la réaction énergique de la communautéinternationale.
Tous les intervenants ont indiqué que lerèglement des différends en Mer Orientale par la voie des négociationset en respectant le droit international - dont la CNUDM - et laDéclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), est lameilleure solution. -VNA