La Havane (VNA) – Le 21 juin 2025 marque le centenaire de la naissance et du développement de la presse révolutionnaire vietnamienne. À cette occasion, le journal Granma, organe officiel du Parti communiste de Cuba, a publié un article de l'auteur Oscar Sánchez Serra, soulignant que la vision de la presse révolutionnaire du Président Hô Chi Minh demeure pleinement d'actualité dans les rédactions d'aujourd’hui.
Selon l'article, le 21 juin 1925, Nguyên Ai Quôc – nom de plume de l'Oncle Hô – fonda le journal Thanh Niên (Jeunesse). Dès sa création, le journal incarnait une stratégie tournée vers le renouvellement des méthodes et s'appuyait sur la force d'une jeunesse dont la mission était d'abord l'indépendance, puis la réunification du pays, dans une lutte acharnée contre l'agresseur américain.
Tout comme José Martí avec Patria, Hô Chi Minh comprit que la presse ne devait pas seulement informer : elle devait aussi jouer un rôle fondamental dans la sensibilisation politique, la consolidation de la pensée révolutionnaire et l'organisation des forces populaires dans la lutte pour l'indépendance nationale.
Tout au long des guerres contre le colonialisme français, puis contre l'impérialisme américain, la presse révolutionnaire vietnamienne s’est tenue en première ligne, relatant chaque bataille et chaque victoire. De nombreux journalistes ont sacrifié leur vie pour rapporter la vérité, dénoncer la désinformation des médias occidentaux et faire entendre la voix du Vietnam sur la scène internationale.
Cent ans plus tard, la presse révolutionnaire vietnamienne demeure un bastion de la défense de l'idéal socialiste et un rempart contre toute tentative de déformer la réalité nationale par la prolifération de fausses informations. La vision de Hô Chi Minh perdure dans l'attention constante que le Parti communiste du Vietnam accorde à la presse, qui se revendique toujours de la tradition révolutionnaire de ses débuts.
Pour le Président Hô Chi Minh, un journaliste révolutionnaire devait avant tout être idéaliste, patriote, posséder une éthique professionnelle et s'engager résolument au service du peuple. La plume était une arme ; chaque article, une proclamation destinée à mobiliser les masses pour qu'elles s'unissent et luttent. La presse devait être la voix honnête du peuple, reflétant fidèlement ses pensées et ses aspirations. La vérité est un pouvoir ; c'est elle qui donne sens au journalisme. Si la presse ne respecte pas la vérité, elle ne peut ni éduquer ni orienter les masses. -VNA