Ce qu'il faut retenir de l’enquête sur la nutrition 2010
Plus concrètement, en 2010, le taux d'enfants sous-alimentés - selon le critère de rapport taille/âge – a représenté 29,3%. Dans 31 provinces, il est de plus de 30% et dans deux de plus de 40%. De 1995 à 2010, ce taux a baissé de 1,3 %/an. Il y a deux ans, le pays comptait près de 1,3 million d’enfants de moins de cinq ans souffrant d’un retard en terme de poids, et environ 2,1 millions en terme de taille. On observe aussi des variations d’une région à l’autre.
Le vice-ministre de la Santé, Nguyên
Viêt Tiên, a affirmé que la sous-nutrition constituait un défi pour le
Vietnam, notamment dans les régions reculées, la haute région, les zones
victimes de catastrophes naturelles. À l’opposé, l’obésité se répand,
notamment dans les villes.
Toujours selon lui, l’enquête
générale sur la nutrition nous aide à jeter un regard rétrospectif sur
la situation nutritive des Vietnamiens, notamment des enfants et des
femmes, à compléter les informations nécessaires au réseau de
surveillance de la nutrition. Les résultats serviront de base pour
perfectionner la Stratégie nationale de nutrition sur la période
2011-2020.
L’enquête générale sur la nutrition a été menée en
2010 par l’Institut national de la nutrition (ministère de la Santé) en
coordination avec l’UNICEF et d’autres organisations pour le
développement.
En 2010, le taux d’enfants de moins de cinq ans
insuffisants de sang par la malnutrition était de 29,2%, chez les
femmes enceintes de 36,5%. La hauteur moyenne des 22-26 ans est de 1,64 m
pour les hommes et de 1,54 m pour les femmes. Et 8,2% des femmes en âge
de procréer souffre d’obésité.
La Stratégie
nationale 2011-2020 de la nutrition et orientations d’ici à 2030 a fixé
comme objectif d’ici à 2030 de réduire à moins de 20% le taux d’enfants
présentant des retards en terme de taille et à moins de 10% en terme de
poids.
D’autres objectifs sont d’améliorer la qualité
des repas des habitants, la situation nutritive des femmes et des
enfants, le contrôle de l’obésité et les risques de certaines maladies
chroniques chez l’adulte, l’élévation de l’efficacité des activités du
réseau nutritif communautaire et des établissements sanitaires. - AVI