Lorsd'une conférence de presse tenue samedi à Phnom Penh, le secrétaired'Etat Keo Remy a affirmé que le gouvernement possède des preuves surl'incitation du CNRP aux manifestations et grèves violentes. Le CNRP estresponsable des grèves et manifestations violentes qui ont détruit desbiens et causé des pertes aux travailleurs.
Le mêmejour, le Tribunal de Phnom Penh a lancé deux convocations à destinationdu président du CNRP, Sam Rainsy, et de son vice-président Kem Sokha,leur demandant de se présenter le 14 janvier au tribunal, en raisond'accusations sur leurs incitations à des violations de loi, à l'origined'une grave crise qui a affecté la sécurité publique.
Samedi, le ministère de l'Intérieur a annoncé que l'ordre avait étérétabli au parc de la Démocratie occupée depuis une quinzaine de jourspar les manifestants. Le citoyen a le droit aux manifestations selon laloi, a souligné le ministère de l'Intérieur. Toutefois, lesrassemblements de ces derniers jours ont abouti à des violences, desdestructions de biens et affecté gravement l'ordre public et la viequotidienne de la population. Le ministère a appelé les citoyens à nepas violer la loi et à ne pas nuire au développement national.
Samedi encore, la mairie de Phnom Penh a rejeté les accusations de SamRainsy selon lesquelles les autorités ont recouru à la force pourdisperser les partisans du CNRP au parc de la Démocratie. Les autoritésmunicipales de Phnom Penh ont affirmé qu'elles avaient agi conformément àla loi et que leurs actes étaient nécessaires pour rétablir la sécuritépublique et l'ordre social. -VNA