Cescinq hommes politiques ont été inculpés par le tribunal de Phnom Penhpour avoir dirigé une manifestation le 15 juillet, organisé desviolences volontaires et incité à des actes criminels, une accusationpassible de 20 ans de prison au minimum. Ils avaient été arrêtés aprèsune manifestation mardi à Phnom Penh qui avait dégénéré enaffrontements, forçant la police à utiliser des gaz lacrymogènes.
Les incidents avaient éclaté alors que quelque 300 militants del'opposition étaient rassemblés pour réclamer la réouverture de "FreedomPark", lieu privilégié de manifestations dans le centre de la capitale,fermé depuis des mois par les autorités. Les gardes de sécurité du parcet les manifestants s'étaient alors affrontés à coups de bâtons et depierres. Selon le gouvernement, une quarantaine de gardes ont étéblessés, dont trois ont été admis en soins intensifs. Des manifestantsont également été blessés, selon des militants.
Lorsd'une conférence de presse le 16 juillet, le président p.i du CNRP KemSokha a averti que son parti organiserait des manifestations si ses cinqmembres arrêtés ne sont pas libérés sans condition.
Lemême jour, plusieurs officiels du gouvernement royal du Cambodge ont euune réunion avec environ 20 ambassadeurs, chargés d'affaires p.i despays à Phnom Penh, dont l'Union européenne (UE), l'ASEAN, lesEtats-Unis, la Chine... pour informer de la répression desmanifestations illégales organisées par certains membres du CNRP, enaffirmant que la décision d'arrêter et d'accuser ses cinq membres visaità appliquer la loi et à stabiliser la sécurité et l'ordre public. -VNA
L'ASEAN et la Chine intensifient leur coordination contre la cybercriminalité transnationale
Une conférence ministérielle sur la lutte contre la cybercriminalité et la fraude aux télécommunications a réuni le 14 novembre à Kunming, dans la province chinoise du Yunnan, des représentants de la Chine, du Cambodge, du Laos, du Myanmar, de la Thaïlande et du Vietnam.