La participationvietnamienne aux accords de libre-échange (FTA) et à l’accord departenariat trans-pacifique (TPP) avec plusieurs pays ouvrira de bellesopportunités pour le secteur national des chaussures et du cuir, aestimé Nguyên Duc Thuân, président de l’Association du cuir et deschaussures du Vietnam (Lefaso).
Actuellement, leschaussures et sandales vietnamiennes sont présentes dans 50 pays etterritoires. Le Vietnam était le 10e exportateur mondial,majoritairement de chaussures de sport, en cuir et de sandales de toutescatégories.
Dans le cadre du Statut généralisé despréférences (GSP) que l’UE accorde au Vietnam pour la période 2014-2016,les chaussures fabriquées au Vietnam bénéficieront, à compter du 1erjanvier 2014, d'une fiscalité douanière préférentielle où le tauxpassera de 13-14% à 3-4%.
Dans les temps prochains, lasignature de TPP permettra d'augmenter les exportations vietnamiennesvers les Etats-Unis, le Mexique, le Canada et le Pérou.
Parallèlement à l’accélération des exportations à l’étranger, lesentreprises de ce secteur devraient accorder la priorité au marchédomestique où la demande de ces produits est très élevée. A ce jour, cesproduits du Vietnam n’occupent que 55% des parts de marché au Vietnam,le reste étant des produits importés.
Selon la Lefaso,la demande nationale de chaussures et sandales est estimée à 130-140millions de paires par an, représentant un montant de 1,5 milliard dedollars. Cependant, annuellement, seuls 70-75 millions de pairesfabriquées par les entreprises vietnamiennes sont vendus sur le marchédomestique.
Pour la plupart des entreprises de cesecteur, les 90 millions d’habitants du Vietnam ne sont que de lamain-d'œuvre abondante, et non des consommateurs prometteurs, a estiméNguyên Duc Thuân. Pourtant, à l’heure actuelle, la plupart desVietnamiens ont tendance à se tourner vers les produits "made inVietnam". Une opportunité à saisir, a estimé Nguyên Duc Thuân. -VNA

Le Vietnam et la Russie envisagent une coentreprise pour une ligne de transport maritime
Le Vietnam et la Russie étudient la faisabilité de la création d'une coentreprise pour l'exploitation d'une ligne de transport maritime, soulignant ainsi leur engagement commun à approfondir la coopération bilatérale dans les domaines de la construction navale, de la logistique et des infrastructures maritimes.