Hanoi, 5 février (VNA) - Malgré l’absence de parité dans l’industrie cinématographique, il y a de plus en plus de réalisatrices vietnamiennes qui, s’imposant progressivement, constituent une nouvelle génération de cinéastes qui inspirent littéralement le public vietnamien.
Ces dernières années, les réalisatrices vietnamiennes ont relevé de grands défis pour démontrer leurs capacités dans le tournage de films à grands succès. Ngô Thanh Vân est l’une des réalisatrices les plus talentueuses du Vietnam. Elle est née et a grandi dans un petit village de la province de Trà Vinh (Sud). Elle a commencé sa carrière comme productrice et réalisatrice après plus de 15 ans d’activité comme mannequin, chanteuse pop et actrice.
Son premier film, “Ngày nay ngày nay” (Aujourd’hui, aujourd’hui), sorti en 2014, a été un grand succès avec plus de 500.000 entrées à Hô Chi Minh-Ville les trois premières semaines après sa sortie. Le film raconte le voyage quelque peu compliqué de deux filles chargées de retrouver des gens, et qui va changer leur destin.
Beaucoup d’acteurs et d’amis du milieu du cinéma de Ngô Thanh Vân l’ont décrite comme un «grand soldat», car non seulement elle joue un personnage difficile, mais en outre dirige les scènes.
Pour se préparer à devenir une réalisatrice, Ngô Thanh Vân a passé plusieurs années à jouer dans des séries télévisées et de grandes œuvres cinématographiques. «J’ai commencé ma carrière cinématographique en 2004 avec un rôle principal dans le film musical Rouge , une série télévisée de 14 épisodes produite par MTV Asia et la compagnie singapourienne Mediacorp», partage la réalisatrice de 38 ans. Deux ans plus tard, j’ai eu le rôle principal dans Dong mau anh hùng (Rebelles), un film de kung-fu du réalisateur vietnamo-américain Charlie Nguyên». «J’ai fait la plupart des scènes de kung fu moi-même. Après le tournage, je savais que ma carrière serait en relation avec le cinéma», ajoute-t-elle.
Son premier film, “Ngày nay ngày nay” (Aujourd’hui, aujourd’hui), sorti en 2014, a été un grand succès avec plus de 500.000 entrées à Hô Chi Minh-Ville les trois premières semaines après sa sortie. Le film raconte le voyage quelque peu compliqué de deux filles chargées de retrouver des gens, et qui va changer leur destin.
Beaucoup d’acteurs et d’amis du milieu du cinéma de Ngô Thanh Vân l’ont décrite comme un «grand soldat», car non seulement elle joue un personnage difficile, mais en outre dirige les scènes.
Pour se préparer à devenir une réalisatrice, Ngô Thanh Vân a passé plusieurs années à jouer dans des séries télévisées et de grandes œuvres cinématographiques. «J’ai commencé ma carrière cinématographique en 2004 avec un rôle principal dans le film musical Rouge , une série télévisée de 14 épisodes produite par MTV Asia et la compagnie singapourienne Mediacorp», partage la réalisatrice de 38 ans. Deux ans plus tard, j’ai eu le rôle principal dans Dong mau anh hùng (Rebelles), un film de kung-fu du réalisateur vietnamo-américain Charlie Nguyên». «J’ai fait la plupart des scènes de kung fu moi-même. Après le tournage, je savais que ma carrière serait en relation avec le cinéma», ajoute-t-elle.
Un record au box-office
“Dong mau anh hùng” a permis à Ngô Thanh Vân de remporter le prix de la meilleure actrice au festival annuel du film du Vietnam 2007. Au box-office, le film a réalisé 26 milliards de dôngs (1,2 million de dollars) de recettes, un record à cette époque. Ce film a également remporté le Grand Prix du jury à l’édition 2007 de Sharing Visions, un festival biennal international pour les cinéastes vietnamiens à travers le monde, qui a eu lieu à Los Angeles.
Ngô Thanh Vân a ensuite été invitée à jouer dans plusieurs films de réalisateurs vietnamiens et étrangers. «Je voulais devenir réalisatrice parce que j’aime raconter mes propres histoires», souligne-t-elle.
“Tâm Cam chuyên chua kê” (Tâm et Cam, l’histoire inconnue), un film fantastique de 90 minutes, a été projeté dans 37 complexes cinématographiques de Hanoï, Hô Chi Minh-Ville et d’autres provinces et villes du pays, avec des recettes de plus de 70 milliards de dôngs (3,1 millions de dollars). Avec ce succès, Ngô Thanh Vân a rejoint la liste de réalisateurs de blockbuster qui comprend des talents comme Victor Vu et Charlie Nguyên.
Ngô Thanh Vân a ensuite été invitée à jouer dans plusieurs films de réalisateurs vietnamiens et étrangers. «Je voulais devenir réalisatrice parce que j’aime raconter mes propres histoires», souligne-t-elle.
“Tâm Cam chuyên chua kê” (Tâm et Cam, l’histoire inconnue), un film fantastique de 90 minutes, a été projeté dans 37 complexes cinématographiques de Hanoï, Hô Chi Minh-Ville et d’autres provinces et villes du pays, avec des recettes de plus de 70 milliards de dôngs (3,1 millions de dollars). Avec ce succès, Ngô Thanh Vân a rejoint la liste de réalisateurs de blockbuster qui comprend des talents comme Victor Vu et Charlie Nguyên.
Une quarantaine de films vietnamiens sont sortis en 2016, mais seulement trois sont l’œuvre de réalisatrices, selon le Département de cinématographie du Vietnam. «La passion du travail n’est pas suffisante pour surmonter les difficultés dans ce secteur qui est toujours dominé par les hommes. Vous devez être dynamique et énergique, et prête à l’échec à tout moment», partage la réalisatrice Dang Thai Huyên, 36 ans, du Département de cinéma de l’Armée populaire.
Son film “Muoi ba bên nuoc” (Treize embarcadères), qui porte sur des histoires d’après la guerre, a remporté les Lotus d’or du meilleur film, du meilleur réalisateur, des meilleurs acteur et actrice, et de la meilleure photographie au Festival national du film 2009.
Son dernier film, “Nguoi tro vê” (Le retour des soldats), a attiré de nombreux jeunes spectateurs dès sa sortie en août 2015. «Le personnage principal est une infirmière militaire. Elle revient chez elle lui un an après que sa famille a été informée qu’elle était morte au champ de bataille. Le jour où elle revient était aussi le jour du mariage de son amour», explique Dang Thai Huyên.
Elle a réalisé “Nguoi tro vê”, un film sans effets spéciaux ni appareils numériques. «Je pense qu’il a gagné le cœur des spectateurs en raison de son histoire sincère et des personnages».
Avec l’augmentation du nombre de cinémas projetant des films étrangers, les cinéastes vietnamiens ont eu du mal à faire revenir le public. «Mais nous n’avons jamais cessé de développer l’industrie cinématographique du pays de manière professionnelle», souligne-t-elle. Le nouveau projet de Dang Thai Huyên est un film d’horreur qui sortira en février prochain.
Son film “Muoi ba bên nuoc” (Treize embarcadères), qui porte sur des histoires d’après la guerre, a remporté les Lotus d’or du meilleur film, du meilleur réalisateur, des meilleurs acteur et actrice, et de la meilleure photographie au Festival national du film 2009.
Son dernier film, “Nguoi tro vê” (Le retour des soldats), a attiré de nombreux jeunes spectateurs dès sa sortie en août 2015. «Le personnage principal est une infirmière militaire. Elle revient chez elle lui un an après que sa famille a été informée qu’elle était morte au champ de bataille. Le jour où elle revient était aussi le jour du mariage de son amour», explique Dang Thai Huyên.
Elle a réalisé “Nguoi tro vê”, un film sans effets spéciaux ni appareils numériques. «Je pense qu’il a gagné le cœur des spectateurs en raison de son histoire sincère et des personnages».
Avec l’augmentation du nombre de cinémas projetant des films étrangers, les cinéastes vietnamiens ont eu du mal à faire revenir le public. «Mais nous n’avons jamais cessé de développer l’industrie cinématographique du pays de manière professionnelle», souligne-t-elle. Le nouveau projet de Dang Thai Huyên est un film d’horreur qui sortira en février prochain.
La jeune réalisatrice Luk Vân (premier plan à droite) estime que les hommes et les femmes sont «égaux dans le cinéma». Photo : familly/CVN
Luk Vân, une star de la vidéo Une autre réalisatrice, Luk Vân ou Luk Hô Hai Vân, a commencé sa carrière il y a trois ans en faisant des courts-métrages sur You Tube qui ont connu un grand succès, en particulier auprès des jeunes. Ses courts-métrages les plus connus sont Hà Nội (Hanoï), Em yêu anh (Je t’aime) et Dung thich (Ne l’aime pas), et Yay Yêu (Yay aimé).
En 2016, ses films ont enregistré plus d’un million de connections sur You Tube. Dans une interview récente avec des médias locaux, Luk Vân affirme que «les hommes et les femmes sont égaux dans l’art».
Son premier film, “4 năm 2 chàng 1 tình yêu” (Quatre années, deux mecs et un amour) est sorti en novembre dernier et a connu un grand succès en fin d’année. «Mes films portent sur les aspirations et les difficultés des jeunes femmes. J’espère que mon art offre à la fois un divertissement et des leçons précieuses aux jeunes, notamment aux adolescents», partage la jeune réalisatrice de 26 ans qui compte près de 15.000 fans sur sa page Facebook. «Ma famille et mes amis m’ont toujours soutenu dans ma carrière de réalisatrice». – CVN/VNA