Au centre de sauvetage des animaux sauvages de Cu Chi

Après huit années de fonctionnement, le centre de sauvetage des animaux sauvages de Cu Chi, à Hô Chi Minh-Ville, est devenu célèbre. Il est considéré comme le premier «hôpital» pour les animaux victimes de braconnage dans le Sud du pays. Plus de 4000 bêtes ont été prises en charge depuis sa création, contribuant grandement à la préservation de la faune en voie de disparition.
Après huit années defonctionnement, le centre de sauvetage des animaux sauvages de Cu Chi, àHô Chi Minh-Ville, est devenu célèbre. Il est considéré comme lepremier «hôpital» pour les animaux victimes de braconnage dans le Sud dupays. Plus de 4000 bêtes ont été prises en charge depuis sa création,contribuant grandement à la préservation de la faune en voie dedisparition.

Situé dans la commune de Nhon Tây, ce centrea été créé en septembre 2006 et est cogéré par Wildlife At Risk (WAR).WAR est un organisme à but non lucratif dont le siège est auxÉtats-Unis, et qui est financée principalement par le BritanniqueDominic Scriven.

Il y adix ans, lors de voyages de travail ou de tourisme au Vietnam, DominicScriven s’est aperçu que la faune sauvage vietnamienne était fortementmenacée. Avec quelques associés, il a ouvert un bureau à Hô Chi MinhVille et mis sur pied le centre de sauvetage de la faune de Cu Chi.

La tâche principale de celui-ci est de recevoir les animaux sauvagestirés des griffes des braconniers ou des éleveurs illégaux, de traiterleurs blessures s’ils en ont, puis de les remettre dans la nature leplus rapidement possible.

Ce centre compte une vingtainede personnes, toutes passionnées par leur travail. Elles ont étéformées en médecine vétérinaire au Vietnam et à l'étranger.

Selon Lê Xuân Lâm, chef du centre, qui travaille là depuis sa création,la charge de travail est vraiment lourde et réservée uniquement à ceuxqui aiment la faune. Elle exige de l'amour pour les animaux et de laresponsabilité, car il faut être capable se rendre n'importe où et àtout moment, jour et nuit, et par tous les temps.

D’unesuperficie de 4.000 m² et conçu comme un petit parc avec beaucoupd'arbres, le centre a huit secteurs, chacun ayant une fonctionspécifique. Actuellement, plus de 200 créatures d’une cinquantained’espèces y sont prises en charge, dont des espèces rares telles queours du Tibet, ours malais, gibbon noir à joues jaunes, singe à queue decochon, pangolin de Java, tortue jaune de montagne, chat sauvage oucobra.

Les animaux, lorsqu'ils sontamenés au centre, sont souvent faibles, blessés ou nerveux. Le personnela d'abord pour tâche de vérifier leur état de santé, puis de mettre enplace des plans de traitement et de réadaptation fonctionnelle.

« Nous ne relâchons dans la nature que des animaux forts, et nousgardons ceux qui ne peuvent pas vivre par eux-mêmes », a confié le chefdu centre.

De nombreuses personnes viennent au centrepour remettre des animaux qu'ils avaient chez eux. Par exemple, MmeVinh, dans le district de Tân Binh, Hô Chi Minh-Ville, a tenté d’éleverune famille de rats d'eau. Mais ne pouvant s’en occuper correctement,elle les a amenés au centre. Après une période de traitement attentif,les rongeurs sont redevenus forts et ont été relâchés dans la nature.

En 2014 seulement, environ 1000 animaux ont été relâchés. Un résultatdont le personnel est très fier et qui l’encourage à continuer leurtravail si utile pour la faune vietnamienne menacée de toutes parts.

Outre le Centre de sauvetage de la faune de Cu Chi, WAR a créé uncentre de sauvages des ours et des félidés à Cat Tiên dans la provincede Lâm Dông en mars 2005, et le Centre de sauvetage de la faune dans laprovince de Kiên Giang en juillet 2012. - VI/VNA

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