«Agir pour le futur peuple vietnamien» est le message transmis aux 90 millions de Vietnamiens par le Département général de la démographie et du planning familial. «Plus grand, vivant plus longtemps et en meilleure santé», tel pourrait être le mot d’ordre.
«L’espérance de vie des Vietnamiens n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies et atteint actuellement 73 ans», fait savoir Duong Quôc Trong, chef du Département général de la démographie et du planning familial, dépendant du ministère de la Santé.
Selon M. Trong, l’espérance de vie des Vietnamiens est passée de 40 ans en 1960 à 73 ans en 2012, soit 3 ans de plus que la moyenne mondiale (70 ans). Ces chiffres témoignent des grands progrès socioéconomiques du pays notamment dans la santé.
Pourtant, le Vietnam est entré dans une phase de vieillissement de sa population, rapide de surcroît en raison de l’augmentation de la longévité due à des améliorations considérables en termes de santé publique.
En 2012, on enregistrait une personne âgée sur 11. Selon les prévisions, ce taux sera d’une sur six en 2019.
La restauration scolaire pointée du doigt
Ce phénomène posera de grands challenges pour le pays. En effet, l’espérance de vie en bonne santé ou espérance de vie sans incapacité (EVSI) des personnes âgées n’est pas si élevée. Environ 95 % d’entre elles sont atteintes de maladies, essentiellement chroniques telles que maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète... Seules 30% bénéficient d’une pension de retraite, 30% n’ont pas d’assurance-santé et 50% n’ont pas les moyens de payer des frais médicaux. Les personnes âgées seules, sans appui, sont de plus en plus nombreuses et la plupart des autres dépendent de leurs enfants.
En outre, le système de santé ne répond pas aux besoins des personnes du 3e âge. Les établissements et les aides-soignants chargés de les soigner font face à un grave manque de moyens.
Une récente étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que la taille et le poids des jeunes Vietnamiens sont bien inférieurs à la moyenne mondiale. La taille moyenne des hommes de 22-26 ans est de 1,64 m et celle des femmes, de 1,53 m, selon la dernière enquête du ministère de la Santé. Bien que la nutrition ait un rôle important dans une société développée, elle ne bénéficie guère de l’attention des établissements scolaires, ce qui inquiète non seulement les parents mais aussi les nutritionnistes.
Selon le médecin Nguyên Trong An, chef-adjoint du Département de la protection et des soins des enfants relevant du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, «la nutrition scolaire ne fait pas partie des priorités des écoles, une situation navrante dans le contexte où la taille et le poids des enfants vietnamiens sont bien inférieurs aux normes de croissance de l’OMS». Le Vietnam se trouve même dans la liste des 16 pays où le taux de malnutrition infantile est le plus élevé au monde.
«L’alimentation a une influence sur le développement psychique, les compétences et la créativité des élèves, considère le médecin Nguyên Trong An. La période allant de la naissance à 12 ans est cruciale pour le bon développement physique et psychologique du futur adulte, et exige un régime nutritionnel adéquat où les oligo-éléments jouent un rôle important». Jusqu’à maintenant, il n’existe aucun cadre juridique en matière de restauration scolaire.
M. Trong informe que le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales envisage de soumettre au gouvernement un projet sur l’amélioration de la force physique des enfants d’ici 2030, doté d’un budget de 210.000 milliards de dôngs. L’objectif est d’atteindre en 2020 une hauteur moyenne des hommes de 167 cm et des femmes de 156 cm, et de 168,5 cm et 157,5 cm en 2030.
Des millions de Vietnamiens s’empâtent
Selon l’Institut national de la nutrition, l’obésité progresse de façon inquiétante au Vietnam, notamment dans les grandes villes comme Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, et est considérée comme un vrai problème de santé publique. Mme le Pr.-Dr. Nguyên Thi Lâm, directrice-adjointe de l’Institut national de la nutrition, fait savoir qu’environ 40 % des adultes dans les deux villes précitées sont en situation de surcharge pondérale. De 7 % à 8 % sont touchés par le diabète. Au Vietnam, 40 % des décès sont imputables aux maladies cardio-vasculaires, 14% au cancer... Des maladies où la nutrition joue un rôle important en tant que facteur déclencheur ou, au contraire, protecteur. -VNA
«L’espérance de vie des Vietnamiens n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies et atteint actuellement 73 ans», fait savoir Duong Quôc Trong, chef du Département général de la démographie et du planning familial, dépendant du ministère de la Santé.
Selon M. Trong, l’espérance de vie des Vietnamiens est passée de 40 ans en 1960 à 73 ans en 2012, soit 3 ans de plus que la moyenne mondiale (70 ans). Ces chiffres témoignent des grands progrès socioéconomiques du pays notamment dans la santé.
Pourtant, le Vietnam est entré dans une phase de vieillissement de sa population, rapide de surcroît en raison de l’augmentation de la longévité due à des améliorations considérables en termes de santé publique.
En 2012, on enregistrait une personne âgée sur 11. Selon les prévisions, ce taux sera d’une sur six en 2019.
La restauration scolaire pointée du doigt
Ce phénomène posera de grands challenges pour le pays. En effet, l’espérance de vie en bonne santé ou espérance de vie sans incapacité (EVSI) des personnes âgées n’est pas si élevée. Environ 95 % d’entre elles sont atteintes de maladies, essentiellement chroniques telles que maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète... Seules 30% bénéficient d’une pension de retraite, 30% n’ont pas d’assurance-santé et 50% n’ont pas les moyens de payer des frais médicaux. Les personnes âgées seules, sans appui, sont de plus en plus nombreuses et la plupart des autres dépendent de leurs enfants.
En outre, le système de santé ne répond pas aux besoins des personnes du 3e âge. Les établissements et les aides-soignants chargés de les soigner font face à un grave manque de moyens.
Une récente étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que la taille et le poids des jeunes Vietnamiens sont bien inférieurs à la moyenne mondiale. La taille moyenne des hommes de 22-26 ans est de 1,64 m et celle des femmes, de 1,53 m, selon la dernière enquête du ministère de la Santé. Bien que la nutrition ait un rôle important dans une société développée, elle ne bénéficie guère de l’attention des établissements scolaires, ce qui inquiète non seulement les parents mais aussi les nutritionnistes.
Selon le médecin Nguyên Trong An, chef-adjoint du Département de la protection et des soins des enfants relevant du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, «la nutrition scolaire ne fait pas partie des priorités des écoles, une situation navrante dans le contexte où la taille et le poids des enfants vietnamiens sont bien inférieurs aux normes de croissance de l’OMS». Le Vietnam se trouve même dans la liste des 16 pays où le taux de malnutrition infantile est le plus élevé au monde.
«L’alimentation a une influence sur le développement psychique, les compétences et la créativité des élèves, considère le médecin Nguyên Trong An. La période allant de la naissance à 12 ans est cruciale pour le bon développement physique et psychologique du futur adulte, et exige un régime nutritionnel adéquat où les oligo-éléments jouent un rôle important». Jusqu’à maintenant, il n’existe aucun cadre juridique en matière de restauration scolaire.
M. Trong informe que le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales envisage de soumettre au gouvernement un projet sur l’amélioration de la force physique des enfants d’ici 2030, doté d’un budget de 210.000 milliards de dôngs. L’objectif est d’atteindre en 2020 une hauteur moyenne des hommes de 167 cm et des femmes de 156 cm, et de 168,5 cm et 157,5 cm en 2030.
Des millions de Vietnamiens s’empâtent
Selon l’Institut national de la nutrition, l’obésité progresse de façon inquiétante au Vietnam, notamment dans les grandes villes comme Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, et est considérée comme un vrai problème de santé publique. Mme le Pr.-Dr. Nguyên Thi Lâm, directrice-adjointe de l’Institut national de la nutrition, fait savoir qu’environ 40 % des adultes dans les deux villes précitées sont en situation de surcharge pondérale. De 7 % à 8 % sont touchés par le diabète. Au Vietnam, 40 % des décès sont imputables aux maladies cardio-vasculaires, 14% au cancer... Des maladies où la nutrition joue un rôle important en tant que facteur déclencheur ou, au contraire, protecteur. -VNA