Les camps d’été militaires étantde plus en plus nombreux au Vietnam, leurs organisateurs cherchent àmoderniser leurs méthodes d’enseignement, afin d’inciter davantage dejeunes citadins à participer à ce qu'ils revendiquent comme des «écolesde la vie».
Jusqu'à l'année dernière, le Centre de lajeunesse du Sud croulait sous les demandes de parents qui souhaitaientinscrire leurs enfants en camp d'été militaire. Les listes departicipation étaient parfois closes un an à l'avance. Cependant, lasaison à venir semble attirer bien moins de volontaires. D'autresétablissements du même type ont en effet été créés et le centre vadevoir s'adapter à l'émergence d'une concurrence désormais accrue auniveau national. « En ce moment, les parents ne viennent qu'à titred'information. Ils examinent attentivement l'organisation, la qualitédes programmes et le prix» , indique la directrice du centre Trân ThiKim Liên.
Ainsi, si en été 2011, quinze classes ont étéouvertes, cette année, la jeunesse du Sud ne pourra en mettre en placeque neuf. Pourtant, afin d'attirer davantage de recrues, les frais sontpassés de un à deux millions/personne/session ; et les enfants descadres de l’Union de la jeunesse communiste de Hô Chi Minh, ainsi queles élèves issus de foyers disposant de peu de ressources, sont exonérésen totalité.
De son côté, le Centre de la jeunesse du Centreprévoit d'accueillir 70 enfants, soit le même effectif que l’an dernier.Et le Centre central de la jeunesse, en coopération avec le régiment228 de la division 365 de l’armée de l’air, accueillera une centained'élèves de 11 à 15 ans, comme en 2012.
Des retours encourageants
L'étédernier, à seulement 10 ans, Khai Gia a pris l’avion seul pour aller deNha Trang (Centre) à Hô Chi Minh-Ville afin de participer à un campd’été militaire, à l'issue duquel sa famille a pu mesurer combien ilavait évolué. Cette année, il accompagne l'un de ses amis. «Il a prisconfiance en lui. Il nous a raconté avoir été à la rencontre depersonnes âgées résidant en maison de retraite, et qu'il avaitsympathisé avec eux. Nous sommes très contents», affirme sa mère, HànThuyên.
Pour sa part, Pham Thi Sâm, domiciliée dansl’arrondissement Go Vâp (Hô Chi Minh-Ville) est fière de son fils qui,après avoir participé à un camp, est devenu, selon elle, plus sensible,dynamique, et altruiste. C’est pourquoi elle lui a promis de lui payerun nouveau stage cette année, en échange de bons résultats scolaires.
NguyênThi Ngoc Chiên, qui habite dans le 5 e arrondissement de la capitaleéconomique, souhaite quant à elle que son enfant soit moins timide etqu'il passe moins de temps devant les jeux vidéos.
Enfin, HoàngThi Thuy vit dans le district de Thu Duc (Hô Chi Minh-Ville). Elleexplique : « Je souhaite que mon fils comprenne mieux la manière dontfonctionne la société. Il doit apprendre des difficultés des autres ».
De nouvelles activités adaptées à la demande
Envue d'améliorer la qualité de ses programmes en fonction de sa«clientèle», le Centre de la jeunesse du Sud encourage actuellement lesparents à faire part de leurs remarques et suggestions.
Selonces derniers, les camps doivent permettre à leurs enfants d'adopter unebonne hygiène de vie, mais également d'avoir un caractère plusmalléable. « À la demande des parents, nous avons déjà modifié nosprogrammes pour mettre en place des activités axées sur la personnalitédes jeunes », souligne la directrice du centre Trân Thi Kim Liên.
Cecentre propose différents programmes élémentaires pour les enfants de 9à 18 ans. L'un d'entre eux sera organisé sur l’île Côn Dao (province deBà Ria-Vung Tàu, Sud). Pendant une semaine, soixante enfantsparticiperont à des activités d’entraînement physique. «Ils pourrontainsi appréhender le travail des soldats qui défendent la nation,suscitant en eux un élan patriotique», a-t-elle ajouté.
Parailleurs, le centre propose une nouvelle activité : pendant trois heureset pour 200.000 dôngs, les enfants rencontreront des psychologues quiles sensibiliseront à l’importance de la famille. « Les liens fraternelssont primordiaux. Ce programme enseigne aux volontaires des chosessimples, comme savoir s’excuser, remercier ou avoir le réflexe d'aiderses parents dans les tâches ménagères », assure M me Liên.
Poursa part, le directeur du Centre central de la jeunesse Vu Thanh Liêminforme que cette année, son établissement consacrera 40% du temps destage pour les entraînements militaires et physiques, et le reste pourl’enseignement des savoir-faire. Les enfants visiteront un ancien champde bataille à Bac Giang (Nord) et participeront à des activitéscollectives.
L'éducation des jeunes passe avant tout par lafamille, l'école, et la société. En parallèle, ces camps ont pourobjectif de leur forger une personnalité basée sur le respect desvaleurs communautaires. - VNA

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