Agent orange : soutenir les victimes, la responsabilité de chacun

Bien des organisations et associations de bénévoles dans le pays et à l'étranger ont soutenu ces millions de victimes souffrant des impacts persistants de l'agent orange/dioxine.
Agent orange : soutenir les victimes, la responsabilité de chacun ảnh 1RevivAll apporte des cadeaux au Centre de soins, d'éducation et de traitement des victimes de l'agent orange/dioxine à Hanoï en avril 2022. Photo : CVN

Hanoï (VNA) - Biendes organisations et associations de bénévoles dans le pays et àl'étranger ont soutenu ces millions de victimes souffrant des impactspersistants de l'agent orange/dioxine.

Il y a plus de 60 ans, l'armée américaine a déversé 80 millions delitres de défoliants sur les forêts du Sud du Vietnam, contenant desproduits toxiques de couleurs verte, rose, blanche, violet, bleue etplus de 44 millions de litres d’agent orange/dioxine. Tous cesherbicides,  surnommés ''arc-en-ciel'', firent de nombreuses victimes etfurent une catastrophe pour notre pays pendant 11 ans (de 1961 à 1972)et même après.

Une tragédie qui perdure depuis 60 ans


À ce jour, le Vietnam compte environ cinq millions de personnesinfectées par l’agent orange/dioxine. Cette douleur persiste depuis desgénérations et est la preuve la plus claire du dévastateur de la guerre.Les victimes ont subi et continuent d’en subir les conséquencesdramatiques, aussi bien sur le corps que sur l’esprit.

De retour de la guerre, le vétéran Trân Xuân Dài (commune de Ninh Tiên,province de Ninh Binh) comme de nombreux camarades a malheureusementété infecté par l’agent orange. Il raconte que ''conformément àl’appel sacré de la Patrie, je suis allé sur les champs de bataille duSud occidental (Tây Nam Bô) et du Sud oriental (Dông Nam Bô).De retour dans mon village natal, j’avais un certain nombre de maladies :insuffisance hépatique, paludisme, spondylose, diabète...''.

Après de nombreuses années à prendre en charge des victimes, NguyênThang Long, directeur du Centre de protection sociale du Vietnam pourles victimes de l’agent orange/dioxine (commune de Yên Binh, district deThach Thât, Hanoï) explique que le toxique a non seulement causé degraves conséquences sur la santé de ceux qui ont directement participé àla guerre de résistance, mais a également eu des effets dévastateurssur leurs 3e et maintenant 4e générations.
En effet, de nombreux enfants sont nés malformés, ils souffrent de malformation physiques et/ou de déficience intellectuelle.

Efforts conjoints de la communauté


Pour atténuer la douleur des victimes, le Parti et l’État ont pris desmesures, avec des allocations mensuelles et le financement des soinspour les victimes et leurs familles, et d’autres politiques de soutiendans les zones particulièrement touchées par la dioxine.

En plus du gouvernement, de nombreuses organisations et associations debénévoles apportent leur pierre à l’édifice, notamment les jeunes quiparticipent à des activités d’aide aux victimes.

C’est le cas de l’organisation caritative RevivAll, créée àl’initiative d’un groupe d’étudiants de l’École internationale desNations unies (UNIS), qui met en œuvre depuis 2019 de nombreusesactivités de collecte de fonds pour soutenir financièrement etmatériellement les centres d’accueil pour les personnes démunies,centres de soins et de traitement des victimes de l’agent orange de NghêAn.

En 2021, en pleine épidémie de COVID-19, l’équipe a fait des dons àdeux centres d’aide aux victimes situés à Hanoï. En avril dernier, legroupe a donné 30 millions de dôngs ainsi que du riz, de la saumure depoisson, des nouilles... aux victimes.

Dao Hoàng Yên, leader de RevivAll, confie : ''Comme le mot Reviveen anglais, nous souhaitons aider les victimes de l’agentorange/dioxine à surmonter leurs maladies, leurs difficultés, à traversdes activités de soutien et de rétablissement de la santé physique etmentale''.

Nguyên Van Khanh, vice-président de l’Association des victimes de l’agent orange du Vietnam (VAVA), espère que ''cesactivités aient une grande influence sur les étudiants dans tout lepays, en particulier dans la région de Hanoï. Elles doivent êtremaintenues et reproduites afin que les jeunes comprennent lesconséquences de la guerre chimique sur la génération qui s’est battuepour la liberté et sur leurs descendants''. - CVN/VNA
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