L'Armée populaire du Vietnam a directementparticipé et coopéré internationalement dans la décontamination desites contaminés par des produits chimiques toxiques lors de la guerre,ont affirmé des officiers du ministère de la Défense, lors d'unerencontre vendredi à Hanoi avec le corps des attachés militairesinternationaux au Vietnam.
Ces dernières années, le ministère de la Défense s'est vu confier parle gouvernement la tâche de diriger la mise en oeuvre de ladécontamination de sites contaminés par l'agent orange/dioxine larguépar les GI's pendant la guerre. Il a activement collaboré avec lesservices civils, les Etats-Unis et plusieurs organisationsinternationales.
Le ministère de la Défense a achevépour l'essentiel l'évaluation du niveau de contamination des aéroportsde Bien Hoa, Da Nang et Phu Cat, delà, construit certains ouvrages pourlimiter la propagation des produits chimiques toxiques dansl'environnement et minimisant les impacts de la pollution surl'écosystème et l'homme. Particulièrement, près de 100.000 m²sévèrement pollués à l'aéroport de Bien Hoa ont été décontaminés.
Malgré les efforts, les résultats n'ont pas encore répondu à la demandeet font face encore à beaucoup de difficultés et de défis. Afind'achever cette décontamination pour assainir l'environnement auservice du développement socioéconomique, la mobilisation desressources, l'élargissement de la coopération, le partaged'informations avec des spécialistes et organisations du pays et del'étranger revêtent une signification importante dans toutes lesactivités du ministère de la Défense.
L'attachémilitaire de l'Afrique du Sud, chef p.i du corps des attachésmilitaires étrangers au Vietnam, a reconnu les efforts du ministère dela Défense dans le règlement des conséquences laissées par l'agentorange/dioxine dans les régions gravement contaminées. -AVI
Trois programmes cibles nationaux ont atteint voire dépassé leurs objectifs
Un rapport du Comité central de pilotage des programmes cibles nationaux pour la période 2021-2025 indique que la réduction de la pauvreté dans les zones peuplées de minorités ethniques a été en moyenne de 3,2% par an. Le revenu par habitant de ces minorités devrait atteindre 45,9 millions de dôngs (1.760 dollars) en 2025, en hausse de 3,3 fois par rapport à 2020.