Ils’agit réellement d’une belle opportunité pour le riz vietnamien encette période où plusieurs débouchés ont tendance à réduire leursimportations.
Selon le Centre national chinoisd'information sur le grain et les huiles (CNGOIC), la production de rizen Chine pourrait n’atteindre que 202,8 millions de tonnes cette année,soit une baisse annuelle de 0,7 %. Alors que la demande domestique deriz a tendance à fortement augmenter jusqu’au Têt Nguyên Dan (Nouvel Anlunaire), le prix de ce produit augmente régulièrement depuis cesderniers mois. C’est la raison pour laquelle la Chine doit renforcer sesimportations d’ici la fin de l’année.
Selon lesprévisions du conseil international des céréales, les importationschinoises pourraient connaître une augmentation annuelle de 16 %,faisant de la 2e économie mondiale le plus grand importateur mondial deriz.
Grande opportunité pour le Vietnam, l’augmentationdes exportations de riz en Chine implique que les entreprisesdomestiques règlent un certain nombre de problèmes.
Aujourd’hui, la Thaïlande demeure le premier fournisseur de la Chine,tout en étant considérée comme le plus grand concurrent des entreprisesvietnamiennes en Chine. Il y a peu de temps, cette dernière a fixé unquota annuel d’export à la Thaïlande d’un million de tonnes pour les 5prochaines années.
Ces derniers temps, la Thaïlande adiminué le prix à l’export de son riz de grande qualité afin d’augmenterses exportations. Le riz vietnamien est également en concurrence avecd’autres pays comme le Cambodge et le Myanmar qui, eux aussi, ontdiminué leur prix à l’export.
Pour mieux exploiter etconquérir le marché chinois, le Vietnam doit changer sa stratégie deproduction et d’export. Il lui faut accorder une priorité à la culturede riz de grande qualité mais de coût raisonnable. Point particulier, ilest nécessaire d’encourager et d’aider les riziculteurs à produire duriz aux normes internationales de qualité et de sécurité alimentaire.
L’année dernière, le pays a exporté en Chine 2,2 millions de tonnes de riz, soit 10 fois plus qu’en 2011.
Lors de ces 8 premiers mois, la Chine demeure le premier consommateurde riz vietnamien avec 1,62 million de tonnes, soit 5,2 fois plus envariation annuelle, pour un coût de 671,6 millions de dollars, soit 4,4fois plus. -VNA

Le Premier ministre demande de maintenir l'équilibre pour préserver la santé publique
À l'issue d'une conférence sur la suppression des obstacles à la conformité et à la normalisation des produits et marchandises, qui s'est tenue à Hanoï le 18 octobre, le Premier ministre Pham Minh Chinh a insisté sur le principe de « ni relâchement ni renforcement excessif », garantissant la sécurité, la santé et la vie des personnes.