PhuTho (VNA) – À Phu Tho, hormis le site des temples des rois Hùng, lesvisiteurs peuvent découvrir l’incroyable beauté des collines de théiers de LongCôc ou du Parc national de Xuân Son, tout en s’immergeant dans la vie desethnies Muong et Dao.
Appartenant à la commune de Long Côc, district de TânSon, les collines de théiers de Long Côc se trouvent à environ 70 km ducentre-ville de Viêt Tri, province de Phu Tho (Nord).
Les plusbelles collines de théiers du pays
En arrivant ici, tout un espace vert apparaît, avec descollines de théiers, se succédant les unes après les autres. Au loin, onaperçoit des femmes Muong portant des hottes remplies de feuilles de thé. Enallant au point culminant de la région de Bông, l’endroit idéal pour un beaupanorama, les visiteurs peuvent admirer le merveilleux paysage de ces collinesparfois recouvertes partiellement par la brume. Long Côc figure sans aucundoute parmi les plus belles collines de théiers du Vietnam.
La scène rappelle les photos fascinantes du photographeUt Muoi, l’un des premiers à avoir découvert et fait connaître le site de LongCôc, et qui a été surnommé “ambassadeur du tourisme du thé” de Phu Tho. Lespremières photos qu’il a prises de ces collines en avril 2015 ont rapidementprovoqué une “tempête” sur les réseaux sociaux, poussant de nombreuxphotographes et touristes à venir découvrir cette région.
Les archives du Centre de recherche et de développementdu thé montrent que les Français produisèrent du thé dans le centre de Phu Thodès la fin du XIXe siècle.La zone de culture théière dans la commune de Long Côc couvre environ 600 ha,chaque colline d’une hectare. Hà Hiên, une femme de l’ethnie Muong,propriétaire d’un homestay dumême nom dans la commune de Long Côc, a déclaré que d’avril à octobre, c’étaitla récolte du thé, une fois tous les mois et demi. En hiver, le théier neproduit pas de jeunes pousses, si bien qu’en février et mars, il y a du thé dit“de printemps”.
Expérience de tourisme communautaire
Depuis les collines de théiers de Long Côc, il fautenviron 23 km pour se rendre au Parc national de Xuân Son, également situé dansle district de Tân Son. Juste en face du Centre d’information touristique trôneles statues de neuf coqs éperonnés, clin d’œil à la légende des rois Hùng, avecl’offrande du mariage comprenant “un éléphant à neuf ivoires, un coq à neuféperons et un cheval à neuf crinières”. Les coqs à neuf éperons complets sontrares aujourd’hui. Mais dans les villages de Lâp et Coi des minorités ethniquesMuong et Dao, on peut trouver des familles élevant cette race qui a plusieurséperons, mais bien sûr moins que les neuf décrits dans la légende.
À la maison de Dang Thi Diên dans le village de Coi, onpeut voir comment l’ethnie Dao confectionne le riz gluant à quatre couleurs.Les couleurs distinctes sont créées par trempage, en utilisant des teinturesfaites à partir de feuilles et de racines d’arbres forestiers. Le rougesymbolise le bonheur, le violet la fidélité, le bleu l’espoir et le jaune laprospérité.
Une fois arrivé à Xuân Son, on se doit d’essayer lesspécialités des Dao. Outre des plats très similaires au peuple Muong, le platde riz typique des Dao comprend des “crabes de rochers” (vivant dans desanfractuosités de roche en montagne), des canards de ruisseau et des fleurs debananier. Ils cuisinent également les fameux poulets à plusieurs éperons,reconnaissables à leur chair ferme et délicieuse jusqu’à la dernière bouchée ! –CVN/VNA