''L'avenir des centres urbains au Vietnam : passer à l'action dès aujourd'hui'' était le sujet d'un colloque organisé mardi à Hanoi par le Forum urbain du Vietnam, le ministère de la Construction et l’Alliance des villes.
Les discussions ont porté sur le développement des villes écologiques face au changement climatique, les compétences des autorités locales en matière de gestion urbaine, la mobilisation optimale des ressources pour le développement et la réhabilitation des centres urbains.
Le Vietnam qui connaît le rythme d'urbanisation le plus élevé de l'Asie du Sud-Est, a obtenu des acquis remarquables en termes de développement urbain en liaison avec la croissance économique et l'amélioration de la qualité de vie de la population, a fait savoir le ministre de la Construction, Trinh Dinh Dung.
Jusqu’en septembre 2012, le Vietnam comptait plus de 760 centres urbains et un taux d'urbanisation au dessus de 31%, lequel pourrait atteindre 45% dans les dix années à venir. Représentant 70 à 75% du PIB national, ces centres sont une force motrice pour le développement économique du pays, a-t-il indiqué.
L'objectif de développement du Vietnam est de créer un réseau de centres urbains aux infrastructures homogènes, modernes et respectueuses de l'environnement, a-t-il ajouté le responsable.
De grands centres au Vietnam font face aux défis de l'urbanisation, tel Hanoi par exemple, centre politique et administratif du pays d'une superficie de plus de 3.000 km2 et d'une population de plus de 6,5 millions de personnes, dont la croissance démographique sature les infrastructures sociales et techniques, entraînant une augmentation annuelle de 15% des véhicules en circulation et donc des embouteillages, a exposé le président du Comité populaire de Hanoi, Nguyên Thê Thao.
La réhabilitation et l'amélioration de la qualité des centres urbains exigent la participation des autorités locales, des planificateurs, des décideurs de politiques mais aussi de chaque habitant, a estimé la représentante du bureau de l'ONU-Habitat en Asie-Pacifique, Mme Paula Pennanen.
Chaque agglomération vietnamienne ayant un rôle important sur le plan de la connectivité dans la région entre zones urbaines et centres urbains, l'ONU-Habitat a soutenu les centres urbains en organisant de grands forums pour relier les centres urbains vietnamiens à ceux dans le monde et partager les expériences en matière de développement, a-t-elle poursuivi.
De son côté, la représentante en chef de la Banque mondiale au Vietnam, Victoria Kwakwa, a particulièrement estimé ce colloque pour les solutions répondant à la fois aux défis et aux tendances de développement des centres urbains qu'il a abordées.
La population en zone urbaine doublera au Vietnam dans les 20 prochaines années et le pays doit en conséquence acquérir plus d'expériences internationales en matière de développement urbain durable, ce en tenant compte de ses spécificités pour s'assurer d'un développement adéquat pour chacune de ses régions, a-t-elle encore déclaré. -AVI
Les discussions ont porté sur le développement des villes écologiques face au changement climatique, les compétences des autorités locales en matière de gestion urbaine, la mobilisation optimale des ressources pour le développement et la réhabilitation des centres urbains.
Le Vietnam qui connaît le rythme d'urbanisation le plus élevé de l'Asie du Sud-Est, a obtenu des acquis remarquables en termes de développement urbain en liaison avec la croissance économique et l'amélioration de la qualité de vie de la population, a fait savoir le ministre de la Construction, Trinh Dinh Dung.
Jusqu’en septembre 2012, le Vietnam comptait plus de 760 centres urbains et un taux d'urbanisation au dessus de 31%, lequel pourrait atteindre 45% dans les dix années à venir. Représentant 70 à 75% du PIB national, ces centres sont une force motrice pour le développement économique du pays, a-t-il indiqué.
L'objectif de développement du Vietnam est de créer un réseau de centres urbains aux infrastructures homogènes, modernes et respectueuses de l'environnement, a-t-il ajouté le responsable.
De grands centres au Vietnam font face aux défis de l'urbanisation, tel Hanoi par exemple, centre politique et administratif du pays d'une superficie de plus de 3.000 km2 et d'une population de plus de 6,5 millions de personnes, dont la croissance démographique sature les infrastructures sociales et techniques, entraînant une augmentation annuelle de 15% des véhicules en circulation et donc des embouteillages, a exposé le président du Comité populaire de Hanoi, Nguyên Thê Thao.
La réhabilitation et l'amélioration de la qualité des centres urbains exigent la participation des autorités locales, des planificateurs, des décideurs de politiques mais aussi de chaque habitant, a estimé la représentante du bureau de l'ONU-Habitat en Asie-Pacifique, Mme Paula Pennanen.
Chaque agglomération vietnamienne ayant un rôle important sur le plan de la connectivité dans la région entre zones urbaines et centres urbains, l'ONU-Habitat a soutenu les centres urbains en organisant de grands forums pour relier les centres urbains vietnamiens à ceux dans le monde et partager les expériences en matière de développement, a-t-elle poursuivi.
De son côté, la représentante en chef de la Banque mondiale au Vietnam, Victoria Kwakwa, a particulièrement estimé ce colloque pour les solutions répondant à la fois aux défis et aux tendances de développement des centres urbains qu'il a abordées.
La population en zone urbaine doublera au Vietnam dans les 20 prochaines années et le pays doit en conséquence acquérir plus d'expériences internationales en matière de développement urbain durable, ce en tenant compte de ses spécificités pour s'assurer d'un développement adéquat pour chacune de ses régions, a-t-elle encore déclaré. -AVI